Bonjour à tous !
Dans cet épisode 36 du podcast B2B&Go, nous explorons les avantages du codéveloppement et du coaching pour les entrepreneurs. Nous sommes rejoints par Suzie Beaudoin, coach de dirigeants d’entreprise et présidente de groupe chez TEC Canada, qui partage son expertise et son parcours dans l’accompagnement des entrepreneurs.
Suzie, spécialiste reconnue, nous guide à travers les fondements du codéveloppement, une approche conçue pour aider les entrepreneurs à surmonter leurs défis et à stimuler la croissance de leur entreprise. Elle souligne l’importance de l’engagement, de l’ouverture d’esprit et de la synergie au sein des groupes de codéveloppement.
Cet épisode est chargé de conseils pratiques sur comment tirer le meilleur parti du codéveloppement et du coaching. Suzie explique comment le processus aide les entrepreneurs à identifier leurs enjeux, à générer des pistes de solutions et à mettre en œuvre des plans d’action concrets. Elle partage également des exemples concrets de transformations réussies et des stratégies pour optimiser l’engagement et la responsabilité des entrepreneurs.
Préparez-vous à découvrir des méthodes qui pourraient bien révolutionner votre approche du développement entrepreneurial et de la gestion d’entreprise en B2B.
Bonne écoute !
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Simon: [00:00:42] Alors, bonjour, bienvenue! C’est déjà la 36ᵉ épisode de notre podcast donc, qui veut dire aussi la fin de la troisième saison. C’est comme si c’était hier, quand on a commencé pour vrai dire. Puis aujourd’hui on aborde un sujet qui qui fait partie des essentiels. On parlait dans le podcast précédent avec un expert en systèmes pour scaler différentes entreprises que dans le coffre à outils du de l’entrepreneur. Ça prenait un coach, ça prenait un groupe de pairs et puis ça prenait un système dont lui parlait bien. Le groupe de père prend souvent la forme de codéveloppement. Puis aujourd’hui, on parle de codéveloppement. On en parle avec non la moindre ma facilitatrice, ma présidente de groupe de codéveloppement, Suzie Beaudoin. Merci d’être là. Merci à toi, Simon. Écoute, on s’est connu, ça fait un bon bout de temps. On avait commencé la façon qu’on s’est connu, puis je suis vraiment content de le dire. Tu as été ma première mentor avec le réseau M. Oui, mon Dieu, je pense à six ou sept ans de ça, plus sept ans je pense, même facile, ça fait longtemps. Et puis on a toujours gardé le contact et tout ça. À l’époque, tu n’étais pas présidente du groupe de codéveloppement du tout. Par contre, tu avais un intérêt pour le mentorat et je. Mais tu m’avais dit écoute, on fait du mentorat, mais je peux faire du coaching aussi dès le départ. Fait que oui, oui, t’avais une approche aussi coaching. Puis puis on a connecté ensemble, ça fait quelques années, puis je fais partie d’un des groupes d’entrepreneurs. Puis c’est vrai que ce que. Thierry Dans le fond, la personne que j’ai nommé tantôt disait C’est vrai que dans le coffre d’outils, oui, ça prend un système pour bien orchestrer sa croissance, mais ça prend du coaching parce qu’on se sent seul souvent. Puis des groupes de codéveloppement, ça prend ça aussi pour avoir les pairs qui viennent nous ouvrir de nouveaux horizons. Fait que j’aimerais ça que tu nous parles Premièrement de ton parcours. Qu’est ce qui t’a amené à t’intéresser à ça, puis aussi à devenir présidente de Groupe Tech Canada? On va le nommer la formule Comment c’est parti tout ça.
Suzie: [00:03:08] Tu fais partie un peu de l’histoire, hein? Donc moi, je suis un entrepreneur né, je suis né dans une famille d’entrepreneurs. Ma mère on avait un café céramique dans le sous-sol. Elle avait une espèce de Omer de serres pignon sur rue à Gatineau. Donc j’ai navigué là-dedans à la maison. On était comme une équipe de travail. On les aidait dans ces différentes business. Puis à douze ans, on m’a mis une machine à coudre. Puis elle dit Non, non, t’auras pas d’argent de poche, tu vas coudre des petites sacoches, tu vas vendre ça à l’école, puis aux professeurs, puis c’est comme ça que tu sais. C’est un peu le mindset dans lequel j’ai été élevée élevé dans l’entrepreneuriat. Puis par la suite j’ai toujours été soit entrepreneur donc à la tête de mon de mon projet comme Microsoft par exemple, comme Product Marketing Manager international ou ailleurs. Mais j’étais toujours à la tête de mon propre projet, de ma propre équipe, de ma propre division. J’ai eu par la suite des entreprises une entreprise de consultation en analyse d’affaires puis en développement et une compagnie d’articles de pêche qui a aucun rapport pendant trois ans, mais beaucoup de rapports, de rapports de plaisir. Et c’est là que Rhizome et Futurpreneur sont venus me chercher pour faire du mentorat. C’est là qu’on s’est rencontrés.
Simon: [00:04:24] C’est à cause de ça.
Suzie: [00:04:25] Oui, au Café Passion, au Café Passion.
Simon: [00:04:27] Et c’est toujours.
Suzie: [00:04:28] Là. La plupart du temps, on a nos. Nos coachings encore d’ailleurs. Fait que donc. Et de là, je me suis rendu compte que ça me permettait de rester dans l’entrepreneuriat qui est ma passion suprême et d’aider les autres. Et donc j’ai décidé d’aller chercher une accréditation de coach en PNL programmation Neuro-linguistique.
Simon: [00:04:51] Oui, c’est vrai, je me rappelle ça aussi. Voilà.
Suzie: [00:04:53] Et dans mon développement d’affaires, dans ma vision, parce que même les coachs, on doit avoir une stratégie de croissance. J’avais la stratégie de croissance d’avoir des groupes de codéveloppement et c’est là que Tech Canada est venu cogner à ma porte. Et ils ont dit Mais pourquoi tu fais pas tes groupes de codéveloppement avec nous? Donc, c’est là que l’aventure de Tech Canada est partie.
Simon: [00:05:15] C’est quelque chose quand même de recruter plusieurs entrepreneurs pour monter des groupes qui avaient un peu l’effet de l’œuf ou la poule, j’imagine. Au début de tu sais qu’il y a des entrepreneurs qui disent Ok, je vais faire confiance à me retrouver avec d’autres entrepreneurs que je ne connais pas. Ce processus là, il s’est passé comment pour toi?
Suzie: [00:05:33] Écoute, c’est vraiment ça, C’est de la confiance. En fait, ce qu’on aime dire c’est J’y crois, c’est que les dirigeants joignent pour le coach. Ils restent pour le groupe. Ils joignent tout d’abord pour le coach parce qu’ils ont confiance au coach qui va les amener plus loin. Moi, je suis coach exécutive accrédité et donc ils ont confiance en ma vision. Comment je peux les aider? Puis après ça, bien de joindre un groupe, c’est un bonus. Parce que t’as beau être le meilleur coach au monde, on s’entend que je peux pas remplacer douze quinze dirigeants autour de la table des têtes pensantes. Fait qu’on se co-coach ensemble. Fait que c’est vraiment la meilleure formule, là.
Simon: [00:06:13] Parlons donc de ça. Parce qu’on dit codéveloppement. Moi pour vrai, avant d’embarquer dans un groupe, j’ai des amis qui en font. Ça, je n’ai jamais posé la question. Pour moi, c’était du coaching de groupe. Mais il y a une formule très éprouvée, puis plusieurs la connaissent, mais peut être juste revenir sur les composantes comment ça fonctionne, du codéveloppement?
Suzie: [00:06:35] Bien, premièrement, Canada, je vais te dire, ça n’a rien à voir avec la technologie. Oui, on parle beaucoup de technologie aussi, mais c’est dit. Executive Committee, ça s’appelle Vista. Aux États-Unis, il y a 28030 membres, 45 zéro zéro zéro bientôt parce qu’ils ont fait une acquisition aux États-Unis. Donc, c’est un organisme international de développement développement personnel, professionnel pour le leader et hyper croissance pour l’entreprise. Donc c’est est ce que c’est pour du réseautage? Non. Est ce qu’il s’en fait Absolument. Est ce que c’est pour la génération de lead qui est un peu ta business? Non, mais ce qui se fait de la business? Absolument. À travers la plateforme, on se retrouve tous. Et voilà où on se retrouve à travers la plateforme. Il y a les 30 membres, mais aussi entre nous donc, Mais c’est vraiment du développement personnel, professionnel pour amener le leader qui participe à être un agent de changement et un meilleur leader de l’amener dans son plein leadership, puis devenir un agent de changement pour qu’il amène tous ces apprentissages, tout ce qu’elle a appris autour de la table des expériences des autres leaders, mais aussi à travers lui même. Lui, elle va se rendre compte qu’il y a des ressources, puis il y avait juste pas été gruger dedans à force du processus de questionnement et donc d’amener ça pour amener puis générer des leaders et des agents de changement dans sa propre entreprise qui permet de croître, de mettre des piliers de leadership et de croître l’entreprise.
Suzie: [00:08:11] Donc c’est vraiment ça. Donc pour répondre à ta question, c’est quoi le codéveloppement? C’est qu’on se rencontre mensuellement et chacun amène un enjeu, un questionnement, ça peut être on se questionne sur un processus, sur une bonne pratique, on s’apprête à prendre une décision ou on a pris une décision, puis on voit que c’est peut être c’était peut être pas la meilleure ou on veut mettre quelque chose en place, donc on amène ça à la table et ça peut être autant au niveau des ressources humaines que stratégiques, que finances, que produit service, que mise en marché. Tout ce que tu peux penser qui pourrait arriver dans la vie d’un entrepreneur. Puis on s’entend, il s’en passe des choses, il y en a pas mal, il y en a pas mal. Donc chacun amène un enjeu et on traite cet enjeu là avec la recette de Tech Canada qui est éprouvée depuis plus de 64 ans. Et ça fait ça fait des miracles, ça fait des petits miracles.
Simon: [00:09:12] On peut en parler, des recettes, on peut en parler, c’est confidentiel, des étapes, mais sans pas nécessairement parler. Mais ce qui est intéressant, moi ce que je trouve. Puis je vais prendre la place de celui qui parle de ta propre partie. C’est une formule qui est vraiment codifiée par étape pour traiter l’enjeu, puis c’est il faut respecter les étapes. Donc, tu sais, la fameuse phrase de question après ça, après ça, le fait que la personne qui a exposé son enjeu ne peut pas parler, elle doit juste écouter, écrire. Puis là j’ai j’ai mélange pêle-mêle là pas besoin de passer du.
Suzie: [00:09:43] Temps pour remettre le monde à l’ordre.
Simon: [00:09:46] Ça fait vraiment ressortir de bonnes idées. Ça force aussi l’entrepreneur à écouter. Moi, ce que je réalise aussi quand on arrive là, c’est que t’as sûrement sûrement observé ça souvent. Je suis pas tout seul, mais souvent j’ai l’impression que je vais amener un enjeu. Puis j’ai fait le tour de la question 800 fois qu’il y a pas grand chose qui va sortir autour de la table de plus, tu sais. Puis c’est souvent ça qui est qui est le fun parce que tu dis bien, puis tu le fais une fois, deux fois, puis ça amène toujours quelque chose de plus. Des fois c’est pas l’idée du siècle qui va révolutionner, tu sais la solution que t’as apporté à ton problème. Mais des fois oui, des fois c’est vraiment quelque chose qui était dans un angle mort que t’avais pas vu du tout. Fait que ça c’est la formule. Je trouve qu’elle vient, elle vient, elle vient amener ça, puis des.
Suzie: [00:10:38] Fois ça fait juste confirmer que tu es sur la bonne voie. Parce que quand t’es à l’aise en anglais, on dit Lonely at the top. Quand t’es à la tête d’une entreprise, on toute ton équipe. Les membres de ton équipe s’attendent à ce que t’aies les meilleures décisions. C’est toi qui prends les décisions puis que t’es super intelligent ou intelligente, puis que tu vas toujours prendre les meilleures décisions. Mais c’est dommage, mais ça reste un humain.
Simon: [00:11:03] Donc dans mon cas, c’est vrai, c’est sûr.
Suzie: [00:11:06] Donc ça reste un humain qui est à la tête. Et puis on peut se sentir très très seul. Il y a beaucoup, beaucoup de pression. Le hamster roule à 500 000 à l’heure. Fait que à qui tu vas parler, tu vas parler à ton conjoint? Ta conjointe est correcte mais est ce qu’ils comprennent ta situation? Peut être pas 100 %. Tu as parlé à quelqu’un qui est dans ton industrie, c’est parfait, mais tu navigue sur la même route. Tandis qu’avec le groupe, c’est comme si tu étais si je te le disais Viens-t’en, on va prendre le petit rang, le petit rang de campagne, on va aller voir les choses autrement. Parce qu’il faut comprendre que dans la formule de codéveloppement, il y a un siège dédicacé à chaque type d’industrie. Je ne peux pas avoir deux entreprises autour de la table qui font la même chose, même si c’est juste un petit peu plus expérimenté. Je vais vous poser la question est ce que ça, cette personne là ou cette entreprise là touche de près ou de loin ton entreprise? Si elle le touche? C’est non. Oui, parce.
Simon: [00:12:02] Que effectivement, on ouvre les tu sais, on ouvre les livres. Dans le fond.
Suzie: [00:12:06] C’est pas.
Simon: [00:12:06] Très honnête là, tu sais. Oui, effectivement, ça serait mal avec ton compétiteur.
Suzie: [00:12:13] Ou même quelqu’un de l’industrie qui touche un peu tout. Tu ne mettrais pas tes tripes sur la table, donc. Donc c’est un sanctuaire où le leader peut dire les vraies affaires que peut être pas l’opportunité de dire ailleurs à qui que ce soit. Puis en même temps qu’il y a des CEO, des leaders, des présidents, des DG autour de la table qui savent exactement c’est quoi être dans ton siège. Donc ils comprennent c’est quoi être à la tête d’une entreprise avec tout ce que ça vient avec. Mais en même temps, ils t’amènent d’autres perspectives parce qu’ils n’ont pas la même entreprise que toi.
Simon: [00:12:47] Puis ils ont vécu des problèmes. Pas dans l’ordre nécessairement, mais autrement. Puis justement, parlons en. C’est quoi les enjeux les plus populaires? Les plus fréquents? Tu sais, ceux que t’as vu là, Tu reviens, Tu reviens le soir, là tu parles à ton mari, puis tu dis encore cet enjeu là, c’est pas vrai. Devine.
Suzie: [00:13:08] Je sais pas. Bon, c’est sûr que les dirigeants sont très très très fatigués. On a vécu la covid, on a vécu la grande démission, on a vécu le virtuel pas virtuel, on a vécu plein, plein plein de choses. Maintenant, c’est la récession. Donc il y a toujours des enjeux. Il y a souvent des enjeux de ressources humaines, donc de gestion d’équipe, de gestion d’une personne clé ou X dans l’entreprise. Il y a souvent des enjeux comme ça, dans des moments comme ça aussi. Plus l’entreprise croît, tombe sur des paliers de croissance, là il y a toujours des enjeux de. Pas toujours, mais souvent des enjeux de cash flow. C’est normal. Les gens disent pourquoi j’ai un enjeu de cash. Mais parce que tu grandis. Fait que. Est ce qu’une partie qui est prévisible? Oui, absolument. Ça c’est la partie stratégique fait que c’est de travailler la partie stratégique des enjeux de cash flow, etc. Pour s’assurer qu’on n’a pas les oeufs dans le même panier, puis qu’on ne se met pas à risque parce qu’on compte sur un client qui nous amène à 60 % de notre business par exemple. Donc il y a souvent des enjeux de cash-flow. Il y a souvent des enjeux de ressources humaines, des enjeux de stratégie de marché qui on va voir à quelle porte on va cogner, avec quel produit, avec quel service de tsé.
Suzie: [00:14:27] Selon Statistique Suzie Beaudoin, incorporée. Là, je dirais que 80 à 90 % des entreprises sont parties de façon opportuniste. Mais il y en a beaucoup qui restent opportunistes. Puis la manière qui ont pensé l’entreprise, puis qui l’ont partie le jour X un. Puis ce que c’est devenu deux, trois ans plus tard, ça a changé. Et donc moi, j’aime bien faire un retour vers le futur, c’est à dire prendre une photo ici, maintenant de l’entreprise, puis de revoir tout avec eux. Moi, j’arrête pas de te cogner le micro, je m’excuse de revoir tout avec eux parce que. Puis de faire comme une planification stratégique, puis un lac-à-l’épaule avec leur, leur leur équipe et tout ça, puis de. Tu sais, de vraiment revoir dire Ok, ça c’est comment tu l’as pensé? Ça c’est ta réalité aujourd’hui. Est ce que tu as encore les bons clients? Est ce que t’as encore la bonne stratégie? Est ce que t’as encore les bons produits? Est ce que tu les sers de la bonne manière? Est ce que tu fais qu’on revoit un peu tout? Fait que ça aussi c’est quelque chose qui revient souvent.
Simon: [00:15:30] C’est des enjeux qui revient souvent. Souvent, il y a tu sais c’est quoi le bon moment, un entrepreneur qui se pose la question est ce que c’est fait pour moi? Parce que je me suis posé la question est ce que c’est fait pour moi, un couple, un groupe de codéveloppement? Est ce que je suis trop green? Est ce que je suis dans un business trop bizarre? Est ce que je ne sais pas? Non, mais tu sais, il y a une question de chiffre d’affaires, une question de mindset, j’imagine. Comment tu. Tu dirais que c’est quoi le profil dans le fond? Qui qui fonctionne là dedans ou qu’est ce qui ne marche pas? Tu sais.
Suzie: [00:16:03] Euh, quand ça fait deux trois ans et plus que t’as, euh que t’as ton entreprise, t’es à la tête d’une entreprise, que tu l’as acquise ou que ce soit, toi qui l’ai montée de haut en bas, puis que là tu commences à te buter contre des enjeux, puis que tu commences à plus faire autant d’argent. Là, tu t’es peut être même aperçu un peu où tu commences. T’es sur un plateau là, c’est vraiment un bon temps parce que tu as des employés, t’as du vécu, t’as de l’expérience, puis là t’as des enjeux de croissance, puis ça entraîne des enjeux de croissance. Quand quelqu’un arrive puis dit J’ai ça, ça, ça, je dis Wow, c’est une bonne nouvelle, ça veut dire que ça va bien parce que t’aurais pas ces enjeux là. Si t’es pas, tu serais pas en croissance, on aurait une autre discussion. Okay. Donc quand Quand t’as des enjeux de croissance, je pense que c’est là le temps de venir chercher un accompagnement de groupe comme ça. Puis ce que j’entends souvent, c’est que les gens vont dire Tu sais, je vais, je vais, je vais le représenter ou je vais leur parler de qui? Un peu les entreprises qui sont dans le groupe qui vont dire Mon Dieu! Qu’est-ce que je n’ai pas ma place, tu sais? Syndrome de l’imposteur Parce que ça c’est un syndrome. Syndrome de l’imposteur entre parenthèses? Pas mal. Toutes les entrepreneures là l’ont. Puis c’est normal parce qu’on a. Ouais, on n’arrête pas de se jeter à l’eau. Fait que c’est normal. Puis je leur dis Non, non, viens, viens, viens l’essayer, tu vas voir, ils sont comme toi, ils sont vraiment comme toi. Puis oui, c’est des entreprises dans le groupe PME de 500 zéro zéro 0 à 5 millions de chiffre d’affaires. Mais à la fin de la journée, on a des défis semblables. C’est juste notre industrie qui est différente. Notre perspective nous, à titre de leader.
Simon: [00:17:56] Puis il y a tu des mindset que tu trouves que tu sais Si tu rencontres des personnes qui sont dans une phase Pas nécessairement à cause de leur personnalité nécessairement, mais dans une phase où il y a un mindset qui est pas propice à faire du codéveloppement, il y a des c’est ça le mindset qui est pas propice, c’est Qu’est-Ce qui, Qu’est-Ce qui t’empêcherait d’être de fitter dans un groupe de codéveloppement.
Suzie: [00:18:18] N’est pas dans un groupe qui veut. Il y a un processus, Tu connais? Il y a un processus.
Simon: [00:18:24] Puis les pairs vont décider si ça leur tente de poursuivre ou non. Fait que moi.
Suzie: [00:18:28] Je fais déjà une première évaluation. Après ça, je fais une rencontre plus longue, je fais un mini coaching en même temps. J’évalue après ça si ça passe et que la personne est intéressée et que je vois qu’elle est prête à s’engager parce que c’est pas un moulin, je veux pas des gens qui qui rentrent et qui sortent. Là, la personne que j’invite au groupe, puis là si je veux, là je regarde la synergie, je regarde comment la personne réagit. Es-tu ouverte? Es-tu Bon. Puis après ça, bien, on sera soit pendu. Moi, je pense que ça serait un bon. Fit toi. Puis on va de l’avant. Mais il y a vraiment une évaluation. Ce n’est pas juste que tu vas sur le site web, puis tu signes, puis t’es dans le groupe. Là, ça marche vraiment pas comme.
Simon: [00:19:14] Une question d’engagement, ça c’est sûr.
Suzie: [00:19:16] C’est un engagement de culture, d’ouverture, de synergie, d’ouverture. Absolument, absolument. Il y en a des fois qui qui rentrent. Puis j’ai déjà eu des invités qui dans les deux groupes. J’ai un groupe qui est ou qui est 5 millions et plus de chiffre d’affaires, 5 millions à 70 millions en ce moment. Qui qui pense qu’il rentre avec une attitude que je suis là, mais j’ai pas vraiment besoin de ça. Fait que non.
Simon: [00:19:46] Ça, ça marche.
Simon: [00:19:47] Pas, Ça se sent aussi. Oui, parce que dans le fond aussi, on rentre. Oui, on va chercher des choses là, mais on rentre comme contributeur aussi. Absolument, C’est çà. Il faut être prêt à contribuer parce que c’est çà ne va pas juste ouvrir la bouche pour recevoir des conseils et repartir.
Suzie: [00:20:01] Oui oui. Puis en fait c’est pas des conseils. J’aime pas le mot conseil, mais c’est correct, c’est plus des des pistes de solutions.
Simon: [00:20:10] Ouais ok, je me suis fait corrigé, C’est correct.
Suzie: [00:20:12] T’aurais eu besoin, t’aurais buzzé. C’est des pistes de solutions dans le sens où parce que justement un consultant va amener des conseils, ton beau-frère va te donner des conseils. Nous on essaie d’amener des pistes de solution. Tu sais à la fin du traitement, la personne a une liste de pistes de solutions, puis c’est elle lui En tout cas, la personne qui va revivre va dire ça, ça me parle, ça, ça me parle. Ok, tu le fais quand? Puis la fois d’après, on a dit Bon, qu’est ce que t’as fait?
Simon: [00:20:38] Ça aussi c’est un autre point intéressant je pense. Un autre point pour ceux qui participent, dont moi que je trouve intéressant, c’est le côté accountability. Je le dis mal Imputabilité, excuse. Merci donc d’avoir un plan d’action qui va être validé la fois d’après par Tu sais, il faut revenir vers le groupe tu sais. Bon, qu’est ce qui a été fait là dessus? Quand tu dis rien, ben c’est sûr que c’est pas bien le fun de de de sentir que tu l’as pas fait premièrement. Puis c’est pas le fun pour l’enjeu que tu avais, mais aussi la pression des pairs. C’est juste positif. Mais c’est un peu ça qui fait.
Suzie: [00:21:18] Que les entreprises, les leaders qui joignent ont une croissance beaucoup plus élevée, plus rapide, puis plus avec moins moins de risques. Il ne faut pas oublier que moi aussi, je les coache individuellement. Chaque membre, tu le sais, parlons.
Simon: [00:21:34] En parce que ça, c’est une.
Suzie: [00:21:35] Donc donc non seulement que le groupe qui les pousse dans les fesses, on va le dire comme ça, mais moi aussi, à chaque mois, je dis Ok, on t’a parlé de ça, ça, ça te fait quoi? Fait qu’ils passent une à 2 h la majorité 2 h par mois avec moi, là aussi en individuel, fait qu’ils ne peuvent pas ne pas faire leurs devoirs.
Simon: [00:21:56] Dans leur PC. Ça vient vite un mois. Oui, ça vient vite, je peux en témoigner. La place du coaching, tu sais peut être nous expliquer la position de TEC là dessus. Tu sais, il existe d’autres groupes de codéveloppement sans nécessairement les nommer, mais c’est peut être pas les seuls sur le marché.
Suzie: [00:22:13] Ni les meilleurs.
Simon: [00:22:15] Bien sûr, bien sûr, mais il y a une distinction, je pense, Quelque chose qui vous démarque, c’est que justement il y a un coaching individuel qui est offert aussi, puis la place, la raison du coaching là dedans, Parce que t’es connu, tu sais pourquoi ils ont rajouté cette année d’ingrédients là.
Suzie: [00:22:31] En particulier si je reviens au au départ, ce que ce que ce qu’on parlait au départ, c’est que c’est un organisme international de développement personnel, professionnel et de croissance pour l’entreprise Hypercroissance. Il y a quatre piliers officiels. Puis moi j’aime en rajouter un cinquième. Le premier pilier, c’est quoi? C’est le coaching individuel avec moi, avec le leader, le président de groupe. Pourquoi ils l’ont rajouté? Parce que c’est une chose de faire du codéveloppement. Mais justement, on veut s’assurer que s’assurer que le Canada s’est rendu compte au fil des années parce que ça fait quand même beaucoup d’années que ça existe, puis dans beaucoup, beaucoup de pays que c’est. On veut que ça perdure, on veut pas que ça. Quand la porte est fermée, au bout de la journée, qu’on passe ensemble, qu’il n’y a plus que plus rien, que silence radio. Puis tu laisses le leader à lui seul. Fait que c’est vraiment l’engagement, le commitment, puis l’accompagner dans ses pistes de solution. Parce qu’il est arrivé, comme tu as dit avec OK mon plan d’action. Mais là, après ça, moi mon rôle c’est de l’accompagner dans son plan d’action. Parce que ce qu’on ce qu’on fait ensemble, c’est le savoir. Dans le groupe de codéveloppement, on aide les gens à savoir ce qu’ils savent pas.
Simon: [00:23:46] On identifie le quoi.
Simon: [00:23:47] Puis de quoi.
Simon: [00:23:49] C’est ça.
Suzie: [00:23:49] Puis après ça.
Simon: [00:23:50] Pourquoi aussi, Mais le comment Et puis après.
Suzie: [00:23:53] Ça, avec moi c’est le Savoir-Faire et le Savoir-être.
Simon: [00:23:58] Fait que c’est ça. Le coaching est là pour adresser le comment.
Suzie: [00:24:01] C’est les trois. Oui, c’est les trois oui, puis le Savoir-être, c’est à dire comment toi, à titre de leader, comment tu agis, comment toi même tu pourrais saboter ton succès. Le succès de ton.
Simon: [00:24:12] Entreprise.
Suzie: [00:24:12] Si tu.
Simon: [00:24:12] T’en vas.
Simon: [00:24:13] Une balle courbe. Vas y. La PNL là dedans, En quoi ça t’aide à faire?
Suzie: [00:24:18] La programmation Neuro-linguistique.
Simon: [00:24:21] Premièrement, ça fait ésotérique un peu. Je te le dis d’entrée de jeu, on dirait que ça c’est la science comportementale.
Suzie: [00:24:28] Okay, fait qu’il y a plusieurs aspects. Oui, je peux lire le non-verbal. Okay, je te regarde depuis tantôt. Non, non, je peux lire le non-verbal. Puis j’apprends d’ailleurs à chacun des leaders à lire le non-verbal, comme tu le sais. Mais aussi ce que ça permet de faire, c’est que ça permet d’aller à la source des défis, fait que même si t’as un plan d’action, qu’est ce qui fait que tu le fais pas? Qu’est ce qui fait que toi tu n’arrives pas à le faire faire à ton directeur ou à ton ton, ton, ton chef des opérations ou à ta personne des ressources humaines ou un membre de ton équipe? Qu’est-ce qui a fait que les gens te suivent pas? Qu’est-ce qui fait que ça s’arrête là? Fait que c’est comme je dis. C’est une chose. Le PNL c’est le savoir être, puis ça aide aussi au savoir faire. Ça aide. C’est si tu fais juste du savoir pis du savoir faire. Puis t’as pas t’aides pas l’humain à comprendre. Qu’est-ce qu’il a besoin pour faire?
Simon: [00:25:27] Donc dans les interactions par exemple avec avec l’entrepreneur, quand il revient dans sa business, avec ses employés, avec ses dirigeants.
Suzie: [00:25:36] C’est c’est tout.
Simon: [00:25:38] C’est la façon dont tu les aides dans la manière d’écouter, dans la manière de communiquer, dans la manière de tes compétences de leadership qui t’aide à défaire un petit peu. Ça, c’est la PNL qui t’aide dans cette partie là.
Suzie: [00:25:49] Toutes les les sept compétences de leadership là dedans, il y a de l’écoute active, il y a de la communication, il y a un blanc, mais. Il y en a sept là.
Simon: [00:26:03] Parfait. Mais non, ça. Mais ça m’intéressait parce que ça vient compléter. Tu sais, je trouve que ton expérience à occuper des différents postes, ton expérience d’entrepreneur plus les connaissances que t’as été chercher la formation tech puis PNL, je trouve que ça, ça complète bien, disons le bouquet que t’as à offrir, pis. Mais ça rend la démarche riche aussi. Pour c’est, c’est, c’est quelque chose. Puis c’est vrai que ce que Thierry dit dans l’autre épisode, ça doit faire partie, je pense.
Simon: [00:26:36] De.
Simon: [00:26:38] Instinctivement on Comme tu disais, on est seul au sommet, on cherche de l’aide. Moi j’ai toujours fait ça en partant avec ma première mentor coach. J’en ai eu d’autres par la suite. J’ai pas eu vraiment de moments où j’étais tout seul. J’allais chercher cette aide là instinctivement. Je savais que j’avais besoin de quelqu’un d’autre pour vendre des idées. Mais après ça, la structure co-développement coaching est vraiment intéressante je trouve, pour faire évoluer la business. Merci beaucoup de partager aussi ça avec nous autres peut être. En terminant, j’aimerais ça que tu nous donnes sans nommer personne, évidemment. As tu un ou deux exemples d’enjeux avec lesquels des entrepreneurs ou des entrepreneurs sont arrivés? Soit qu’ils pensaient que ça, il n’y avait aucune chance qu’il y a une solution qui sorte ou soit qu’ils étaient vraiment dans une situation très critique, puis ça a été. Tu sais, ça a été un breaking, un point de rupture à dire, Ça a été incroyable l’impact qu’ils sont allés chercher par rapport à ça.
Suzie: [00:27:42] Je pourrais penser à plusieurs un qui me venait en tête. J’essaie de, je vais t’en nommer deux un peu différent, un qui est au niveau de la stratégie de marché. Donc un des membres cherchaient à aller chercher plus de clients, puis d’aller chercher un petit peu sur la compétition aussi dans le marché et donc d’ouvrir. Puis le choix, c’était de potentiellement ouvrir une division, une nouvelle division. Donc on a aidé ce membre là à restructurer complètement son équipe pour créer une division, puis toute la communication, la stratégie, comment évaluer, comment créer, quel marché, comment aller chercher tout ça pour que cette personne là puisse se dégager, puis par la suite léguer la passation de l’entreprise à son repreneur aussi. Donc on a fait tout ça ensemble, puis ça s’est fait sur plusieurs coachings bien sûr, puis sur plusieurs rencontres de groupe. Mais. Tu sais, au départ cette personne est arrivée, puis elle pensait pas nécessairement qu’on allait arriver avec quelque chose de complet.
Simon: [00:28:52] D’aussi.
Simon: [00:28:53] Ficelé, d’aussi.
Suzie: [00:28:54] Ficelé aussi. Un plan d’action extrêmement concret et complet. Oui.
Simon: [00:29:01] Dans le fond, il a amené des enjeux toujours dans la même direction. Là, pour pour ce gros enjeu là, il y a eu des enjeux, il y.
Simon: [00:29:08] Avait des.
Suzie: [00:29:09] Enjeux à chaque fois pour évaluer l’enjeu principal. Fait que ça, ça, ça en est un exemple. Un autre exemple que je pourrais donner, c’est au niveau. Un autre membre cherchait aussi en ce moment, avec les pénuries de Main-d’œuvre, ce qu’on a vécu, c’est pas facile. Puis là, il y a la guerre, la guerre des prix, la guerre des salaires. Puis on a quand même un maximum qu’on peut payer nos employés. Il y a le budget n’est pas illimité et donc on est toujours à la recherche. Les leaders sont à la recherche de façons différentes de garder l’engagement des employés, puis de les garder heureux, de les aider à croître. Mais ils n’ont pas une bourse illimitée non plus. Donc on a brainstormé. On a aidé un des membres à créer tout un nouveau programme complet de pour donner des parts de l’entreprise, puis aussi de pour. Comment on pourrait dire ça? Pour partager les bénéfices à la fin de l’année? Puis ça a donné des sommes assez assez alléchantes à chaque employé à la fin de l’année. Fait que c’était un beau succès. Mais ce membre là, entre autres, c’est un membre que tout le monde le regarde parce qu’il est très avancé, très avant-gardiste. Puis il nous l’a jeté comme ça, en s’attendant pas trop qu’on puisse l’aider. Puis on a tout monté le dossier avec lui. Puis même ce qu’on a fait, c’est qu’on a fait deux rencontres parce qu’on fait ça aussi. On fait des rencontres à l’extérieur, des rencontres officielles de groupe pour travailler le dossier avec lui. Fait que c’est pas juste l’entraide. Pendant les rencontres de codéveloppement, on se sent, on s’aide à l’extérieur aussi.
Simon: [00:31:05] Puis c’est pas juste non plus des des solutions qui sont générales et abstraites, mais ça va dans le précis. Quand on parle de.
Simon: [00:31:11] C’est dans le très très très concret.
Simon: [00:31:14] C’est super intéressant. Toujours Moi j’ai assisté aussi à certains des développements de de solutions intéressantes qui étaient hyper-créatives et vraiment bien ficelées. Parce que c’est ça les membres, ils ont une expérience quand ils ont vécu le même problème, qu’ils ont passé à travers dans les 18 étapes pour le solutionner ça. On est des entrepreneurs, ça va vite. On donne la solution. Ça touche l’achat acquisition.
Suzie: [00:31:39] Ça touche toutes sortes de parties.
Simon: [00:31:44] Écoute, un méga, merci de nous avoir partagé tout ça aujourd’hui. Je pense qu’avec la rentrée, tu sais, c’est un peu le back to school en septembre. Je trouve que c’est souvent le moment d’été. C’est souvent le temps où ça doit arriver des nouveaux membres qui qui s’intéressent à.
Simon: [00:32:02] On reprend.
Simon: [00:32:03] C’est un peu comme le début de l’année. Il y a deux moments charnières où on se pose des questions. On essaye de réaligner le dernier droit de l’année. Là dessus, je trouve que c’est un sujet important. C’est important d’être accompagné, C’est important de pas rester tout seul. Co-développement. Moi j’y crois beaucoup. L’approche, le coaching aussi. Merci d’avoir partagé comment ça fonctionne, parce que c’est le fun de lever le voile un peu là dessus. Puis évidemment, on a toujours, on partage toujours notre check-list pour te rejoindre, tu es très présente sur LinkedIn. On va partager tes coordonnées. Tout ça incite les gens à te rejoindre pour en connaître davantage. Comment ils pourraient faire partie d’un groupe. Là ça va me faire plaisir de le partager. Un gros merci.
Suzie: [00:32:44] Merci. Merci beaucoup.
Thierry: [00:36:07] Merci!
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