Bonjour à tous !
Dans cet épisode spécial, nous décodons les mystères et les techniques de la prospection téléphonique en B2B, un art souvent mal compris et parfois redouté. Avec l’expertise d’Hugo Berger, pionnier en sollicitation téléphonique, nous explorons comment transformer l’anxiété du téléphone en une puissante stratégie de vente.
Hugo fondateur et président de la société Télétravail Académie, dévoile ses méthodes pour surmonter les obstacles, répondre avec aisance aux objections les plus courantes, et comment une bonne préparation peut changer la donne. Il partage également son expérience sur l’importance de la persévérance et nous explique pourquoi, même à l’ère digitale, le téléphone reste un outil inestimable pour créer des relations d’affaires durables.
Cet épisode est une mine d’or pour tous ceux qui cherchent à maîtriser l’art de la prospection téléphonique et à maximiser leurs opportunités d’affaires en B2B.
Préparez-vous à être inspirés et à apprendre comment donner un nouvel élan à vos stratégies de développement d’affaires.
Bonne écoute !
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Simon: [00:00:42] Alors. Bonjour, Aujourd’hui on reçoit un expert d’un comment, je dirais d’une stratégie et d’une technique qui fait presque peur à tout le monde. C’est à dire prendre le téléphone. Donc aujourd’hui on va parler de prospection téléphonique, sollicitation téléphonique B2B, on reçoit pour en parler Hugo Berger. Bonjour Hugo. Bonjour, Merci beaucoup de nous recevoir, ça fait vraiment plaisir que tu viennes. Puis j’ai vraiment hâte qu’on lève le voile sur quelque chose qui fait qui fait peur à plusieurs personnes quand vient le temps de penser. Stratégie de vente en entreprise en B2B téléphonique oui, mais qui est vu aussi. Je pense qu’il y a une certaine réputation, peut être aussi négative, qui est vue comme désuète. Si en 2024 c’est souvent annoncer la mort de la prospection téléphonique. Oui, mais c’est toujours vivant et on est en est le témoin direct. Parce que sur le portfolio des clients qu’on a eu, on fait comme on fait chez Hawks, on fait de la prospection nous autres aussi. Prospection qu’on appelle multicanal, Téléphone joue un rôle encore très important aujourd’hui. C’est pas moi qui en parle, c’est toi donc. Mais merci d’être avec nous autres. Puis j’aimerais ça pour commencer que tu nous parles un petit peu de ton parcours aujourd’hui. Tu as été président de Télétravail Académie, tu vas nous en parler aussi? Oui, mais j’aimerais ça que tu nous dises un peu qu’est ce qui t’a amené à devenir un expert parce que tu en es un. On a eu l’occasion d’échanger beaucoup. J’ai j’ai beaucoup de références qui mènent à toi aussi à ce niveau là. Fait que raconte nous un peu? Qu’est ce que c’est? Oui.
Hugo: [00:02:36] C’est un peu un parcours pour le moins éclectique. Écoute, j’ai. J’ai eu une première business qui s’appelait Le Café Cacao, qui était une. C’est ma première expérience en entrepreneuriat et c’est là que j’ai découvert que j’étais vraiment. C’était mon ADN à moi, c’était entrepreneur, puis une coop. Tu le sais, c’est plusieurs personnes ensemble. Donc on était huit propriétaires. C’était très exigeant. Puis si j’avais été invité à participer, c’est parce que j’étais barman à l’époque. Puis il manquait cette expertise là, fait que j’ai fait ça quelques temps parce que c’était très, très éreintant. Être propriétaire d’un bar à Montréal, je vous confirme que c’est pas mal fatiguant, surtout quand t’as l’esprit à la fête. Donc j’ai fait ça quelques mois, je me suis promené, puis au retour ici, j’ai travaillé au Casino de Montréal, aux autres mises et puis j’ai appris que j’allais avoir un enfant, ma fille Maya. Puis je trouvais que c’était peut être pas responsable d’être barman en tant que père. Je suis retourné à l’école. Je suis retourné en multimédia où en fait, étant donné que j’étais entrepreneur dans l’âme, j’ai mené un projet qui a mené à l’obtention d’un prix boomerang.
Simon: [00:03:48] Puis on s’est dit les participants à ce. À ce projet étudiant là, bien coudonc, a gagné un prix. On devrait partir. Une business, Ça me rapprochait de de mon appel. Ça fait qu’on a créé Narkoi Studios qui est une business de qui était parce que c’est défunt et heureusement d’ailleurs. Donc Narkoi Studios, on faisait les sites web, puis comme c’est moi qui ai été initiateur du projet, on m’a dit c’est toi qui as parti, ça fait que tu vas faire les ventes puis écoute, tout allait tout croche dans ce business là. Mais la seule chose qui est restée, c’est que j’ai découvert une facilité, une appréciation, un talent pour la vente fait que j’arrivais à aller chercher de la clientèle. Le reste allait tout croche. Ça a pris deux ans avant qu’on mette la hache là dedans. Quand j’ai appris que j’étais pour avoir un deuxième enfant, mon fils Estéban, là je me suis dit Regarde, assez souffert, on va faire autre chose. Puis là, j’ai parti un parcours du combattant en vente, J’ai fait plusieurs jobs jusqu’à là. Tu t’endors pas là.
Hugo: [00:04:46] Non mais on est site internet, on parle. J’avais 20 ans. Oui, ok, 20 ans avant le site internet, c’était compliqué parce que pour convaincre les gens qu’elle avait besoin après du site internet.
Simon: [00:05:00] C’était compliqué. Fait que c’est un chemin de croix, mais c’était très formateur. Puis millage là dedans, j’ai fait, J’ai fait un parcours du combattant après en vente, parce que c’était ça. J’avais découvert que j’étais.
Hugo: [00:05:15] Ta spécialité, ton expertise. Ouais. Puis écoute.
Simon: [00:05:17] Je t’épargne les jobs, mais la plus marquante, c’était vendre les cartes de crédit commercial au porte à porte. Écoute, je me promenais sur la rue, je rentrais dans les commerces, puis je convainquait les commerçants d’acheter ma carte de crédit d’affaires. Ce qui était vraiment très particulier, c’est que écoute, c’est une grosse business qui avait ça, cette ligne de crédit là. Tu sais, tous les Canadian Tire au Canada, il y a une compagnie qui chapeaute ça. C’est eux qui avaient cette ligne de crédit là. C’est une nouvelle patente qu’il avait développée avec la BMO, mais j’étais tout seul au pays. Imagine, il y en a des Canadian Tire, il y a beaucoup d’équipes. J’étais le seul au pays à être capable d’en vendre d’une façon conséquente de ces fameuses cartes de crédit, là. Ça fait que dans ma jeune trentaine, j’ai donné ma première conférence à la gang parce qu’ils voulaient savoir comment je faisais. Tu sais, j’ai été invité dans un lac à l’épaule pour faire ça fait que c’est éreintant de faire du porte à porte pour vendre des cartes de crédit.
Hugo: [00:06:07] Ça, c’est un autre niveau. Ça, c’est le job de porte à porte. C’est un autre niveau. Je te le.
Simon: [00:06:13] Dis, ça fait que.
Hugo: [00:06:14] Je me suis tanné.
Simon: [00:06:14] Vite, puis j’ai trouvé un autre job après. Puis je suis allé. C’est là que j’ai découvert la prospection téléphonique et le télétravail. Puis comme tu le sais maintenant, c’est mes deux fers de lance et deux choses que je préfère professionnellement. Fait que donc c’était ces groupes accès direct marketing avec François et Olaf qui m’ont engagé comme appelant. Je n’avais jamais fait ça une fois auparavant. Très très brièvement. Puis écoute, ça a été fulgurant. J’étais bon là dedans. Spontanément, tout de suite. Quelques mois après, je devenais rédacteur, je formais du monde. Puis ça a pris un an avant que je devienne un représentant.
Hugo: [00:06:56] Là, je comprends un peu pourquoi toi tu trouves ça facile parce que t’as fait du porte à porte avant, sans téléphone, t’as dit Mais sérieux, c’est quoi? C’est tellement facile, J’ai pas besoin de marcher puis d’aller dans les business. Effectivement, ça a l’air fort parce que c’était causant comparativement. Mais est ce qu’aujourd’hui c’est ok? J’envoie un courriel, mais après ça, il faut que j’appelle la pente. Écoute.
Simon: [00:07:19] Les gens aujourd’hui vont faire n’importe quoi pour pas prendre un téléphone pour parler à leurs clients. Ils vont envoyer des messages, des textos, des courriels. Mais à un moment donné, il faut que tu parles à ton client, puis le téléphone, ça reste la meilleure chose pour le faire.
Hugo: [00:07:31] Tu sais, ça me fait comprendre parce que cette portion là, je la connaissais pas de toi. Ça fait drôle parce qu’on parlait de peur du téléphone. T’as même pas eu peur. T’en a pas eu peur aussi avec ton parcours? Puis je le comprends aujourd’hui. C’est ça, ça, ça fait du sens pour vous. Parce que dans le fond, c’est une entreprise que t’as vendue.
Simon: [00:07:53] Ça existait il y a trois ans. C’est devenu Et vous? Et puis je viens de terminer mon engagement avec eux il y a quelques mois. Les nouveaux propriétaires. L’équipe est sensiblement la même. Ils ont rajouté des services, restent encore en opérations, puis ils font vraiment encore du Caucase business to business. Donc c’est différent comme modèle d’affaires pour vous autres. Vous faites du multicanal. C’est essentiellement la prospection téléphonique et ça fonctionne très bien, surtout dans certains domaines. On en reparlera peut être plus tard.
Hugo: [00:08:28] Mais ça, c’est adapté. Il y a pas de one size fits all dans ces stratégies là. Effectivement, là, aujourd’hui, dans le fond, tu as ta propre entreprise qui est Télétravail Académie. Tu peux peut être nous parler de ça.
Simon: [00:08:40] Oui, bien en fait, avec l’arrivée de la pandémie, je sais pas si ça vous donne une idée de ce qui est arrivé quand le gouvernement a dit Vous n’avez pas le droit de vous rencontrer. Qu’est ce qui est arrivé à nos rendez vous qu’on prenait puis à notre clientèle? L’hécatombe absolue. Tous les rendez vous s’annulaient. Les clients demandaient à mettre ça sur pause. Puis moi, comme vraiment j’aime d’amour le télétravail, je suis heureux là dedans. Je me suis dit je vais écrire une formation sur le télétravail parce que moi j’aime ça. Puis mon entreprise est 100 % en télétravail. Mais c’est pas parce que moi j’aime ça que c’est pour tout le monde. Tu sais, il y a par exemple des problèmes générationnels. Tu sais, c’est les jeunes, c’est pas une bonne idée de les mettre en télétravail tout le temps. Pourquoi? Parce qu’ils sont à socialiser, ils ont à construire leur réseau, ils sont malheureux en télétravail, puis ils dépriment, puis les plus vieux ou eux. Le problème, c’est la technologie. Tu sais, je veux dire, c’est des gens qui ont besoin d’accompagnement pour être capables de suivre, tu sais, les copier coller, ouvrir trois, quatre logiciels en même temps, puis tout ça fait que j’ai commencé à écrire une formation là dessus. J’ai réalisé que j’étais pas la personne pour livrer des du contenu pour par exemple l’ergonomie ça prend un ergonome, je connais pas ça. L’environnement logiciel, la structure réseau, ça prend des ingénieurs en informatique pour enseigner. Ça fait que je me suis entouré d’une vingtaine de spécialistes. Puis on a monté un modèle d’affaires pour accompagner les entreprises dans l’optimisation du télétravail. Puis on a développé aussi un modèle pour faire des diagnostics organisationnels. Ça, c’est l’outil par excellence pour optimiser le télétravail en entreprise.
Hugo: [00:10:18] Mais t’as quand même eu une formation de départ de trois mois dans un endroit, dans un centre d’appel. Ça fait que c’est quand même formateur parce que c’était hyper pressurisé.
Simon: [00:10:28] C’était un boot camp, littéralement.
Hugo: [00:10:30] Puis après ça, dans le fond, t’es un self-made-man, c’est à dire que tu t’es, tu t’es auto formé, t’as créé tes propres méthodes de travail toi même. De ce que je peux comprendre quand t’es arrivé.
Simon: [00:10:40] Un peu de crédit. À la François. Puis c’est un encadrement. Oui. Méthodologie. Moi, j’ai allégé le processus un peu, là. Celui qui m’a donné la base de comment structurer la prospection, comment créer un argumentaire, tout ça. C’est plus François Rioux qui est encore actif, qui fait et je pense, qui fait de l’accompagnement en entreprise. Puis lui, il vient, il y a une formation, il y a une maîtrise, je pense, en marketing. Fait qu’il avait tendance à écrit des argumentaires extrêmement complets. Moi j’ai juste comme rendu ça un petit peu plus facile, plus digeste aussi pour la clientèle parce que tu le fais approuver par le client à un moment donné. Je sais pas si c’est comme ça que vous marchez ici. Oui, mais à un moment donné, faut que le client lise. Mais 50 pages c’est un peu beaucoup.
Hugo: [00:11:28] Ça se dit mal dans un sens. Bien, on sait tous que d’ailleurs on peut rentrer dans les opérations vraiment là dessus. Mais tu sais, un script, effectivement, c’est un script, c’est un guide, mais c’est pas. C’est pas quelque chose qu’on va réciter par cœur, il faut pas le lire. Ce qui intéresse les gens, c’est des histoires. C’est pas nécessairement un speech appris par cœur effectivement. Puis ça désagréable de se.
Simon: [00:11:51] Faire lire un pitch là tu sais, ça arrive encore aujourd’hui. Tu sais, il y a des. Il y a des gens qui vont au volume plus parce que par la qualité des appelants. Donc si par exemple, je sais pas, tu vends les magazines puis que t’appelle le monde en série, t’as les employés qui lisent des scripts, tu sais qu’ils ne savent même pas la journée même qu’est ce qu’ils vont promouvoir? Ils sont obligés de lire, tu sais tu quand tu entends ça, c’est pas agréable, là, tu sais.
Hugo: [00:12:14] Non. Reportons nous en 2024. Oui. Puis parlons un peu de justement de prospection, de sollicitation au téléphone. Qu’est ce que tu sais? Qu’est ce que tu peux nous dire? Qu’est ce que tu promouvois? Comment tu. C’est quoi les bonnes pratiques aujourd’hui que tu peux? Tu peux nous parler dans c’est quoi des aussi? On va y arriver aux mauvaises pratiques les Do and don’t. C’est parce que je suis certain que notre audience, ce tu sais est intéressé à savoir comment on décortique ça, comment on le fait. Pas nécessairement eux qui vont le faire, mais s’ils ont des employés qui le font par exemple, comment aussi on peut regarder le travail puis juger du travail de quelqu’un qui fait ça, C’est parce qu’on peut le faire soi même. En effet, on commence par peut être qu’est ce qui encadre une bonne prospection au téléphone?
Simon: [00:13:05] La préparation en fait. Tu sais, c’est drôle parce que comme dans chez JDM, chez vous, l’objectif c’était de prendre des rendez vous pour les clients, pas pour nous même. C’est un peu votre modèle d’affaires, je crois aussi? Oui.
Hugo: [00:13:20] Ici aussi, c’est ça.
Simon: [00:13:21] Vous prenez des rendez vous qualifiés pour les clients. Donc il faut connaître le client parce que pour prendre des rendez vous qualifiés, il faut être bon à prendre des rendez vous qualifiés. C’est une expertise. C’est comme un ingénieur qui va être bon en faire l’ingénierie. Bien qu’un appelant va être bon à prendre des rendez vous qualifiés seulement pour que les rendez vous soient qualifiés, il faut qu’il y ait préparation. Donc c’est sûr. Moi écoute ce que je dis souvent aux gens, Moi je suis un expert en prospection. Tu me donnes un téléphone, tu me donnes 1 h de temps, tu vas avoir un rendez vous. Le problème, c’est la qualité du rendez vous que tu vas avoir. Parce que je te connais pas, je sais pas c’est quoi pour toi un bon rendez vous. Fait que la préparation est nécessaire. Si quelqu’un vous propose de faire de la prospection sans préparation, attendez vous à une catastrophe. Donc il faut connaître le client. Qu’est ce qu’il veut? C’est quoi sa cible? C’est quoi pour ses disponibilités puis travail? Moi ce que je suggère de faire d’emblée, c’est si vous le faites pour vous même, si vous avez des employés qui le font pour vous, c’est de déterminer quelle est votre cible, vous assurer d’avoir une bonne liste avec cette cible là.
Hugo: [00:14:24] Déterminer c’est qui les décideurs au sein de l’entreprise que vous devez joindre. Déterminer une approche Parce qu’au téléphone, il faut être conscient qu’on n’a pas la latitude d’une rencontre d’une demi heure avec un client. Là, tu prends une demi heure avec moi pour me jaser. On peut aller loin, mais si t’as deux minutes au téléphone parce que c’est ça que vous allez avoir au téléphone, deux minutes avec quelqu’un que vous dérangez dans son travail, il faut avoir une approche précise. Il faut avoir une accroche pour qu’attirer l’attention, générer l’intérêt de la personne. Quand ça c’est fait, là, à ce moment là, il faut proposition, proposer la prochaine étape. Des fois c’est fermé, des fois c’est c’est prendre une rencontre pour un directeur qui est votre client par exemple. Whatever Quelle est la prochaine étape? Puis il faut aussi avoir des arguments pour réfuter des objections. Ça, c’est le minimum, je dirais. Il y a d’autres éléments, mais je ne veux pas trop étourdir le monde avec ça.
Simon: [00:15:17] Non, on n’a pas besoin obligé de rentrer nécessairement dans le détail. Mais ce que je retiens, c’est que la préparation, c’est clé, c’est vraiment la clé.
Hugo: [00:15:25] Puis la préparation va faire que la personne qui fait la représentation, ou plutôt les appels, va être confortable. Puis ça, ça fait toute la différence. Parce que quand t’as des appelants qui sont hésitants tout de suite, tu perds ton monde là, tu sais. Tu as besoin que les gens se sentent en confiance. Et quand on a un script de prêt, des arguments pour éviter des objections, une connaissance de l’historique de la compagnie où on veut s’en aller, et bien on est capable d’avoir de l’allure un peu au téléphone et surtout que les conversations sont courtes. Les gens nous regardent rarement. Ça arrive, Il y a toujours des exceptions et ils vont rarement nous garder longtemps au téléphone. Quand on fait du cold case deux trois minutes, c’est fini. Et c’est d’ailleurs une pratique recommandable d’être succinct, d’être précis dans le respect de l’interlocuteur, parce qu’on dérange le monde quand on fait de la prospection.
Simon: [00:16:14] Oui, puis au niveau au niveau technique, tu sais, on en reçoit tous des appels, puis moi j’en écoute des appels, puis je me rends compte que c’est pas le maximum de nombre de mots dans le trois qui est important. Encore une fois, souvent les appelants qui sont calmes sont capables de oui, susciter l’attention, mais pas avoir un débit de mots incommensurable. Ils sont meilleurs que d’autres, parce que c’est ce que tu observes toi aussi ou. Bien moi on dirait que bien ça va dépendre de la personnalité de la personne.
Hugo: [00:16:51] J’imagine que quelqu’un qui est soi même au téléphone, ça vaut beaucoup mieux. D’où le commentaire qu’on a fait tantôt Il ne faut pas lire un texte, il faut se l’approprier. Fait que tu sais, oui, tu écris un texte que tu as l’intention de livrer. Un truc que je peux vous donner quand on fait de la prospection téléphonique, surtout quand vous commencez à le faire, prenez votre texte, découpez le en listes de points de forme, prenez les mots que vous voulez dire qui sont importants à mentionner, puis construisez vos phrases pendant que vous parlez avec le client. Comme ça, vous avez vraiment pas l’impression d’être que quelqu’un oublie quoi là? Ça permet d’être fluide. Puis après une couple de jours, vous n’avez plus besoin de votre de votre liste en points de forme. Mais au début, c’est vraiment un outil, une béquille, là tu sais, parce qu’il y a des caractériels. Quand on a parlé avec des décideurs, il y a des gens, des fortes personnalités que ça peut déstabiliser. Quand on a une béquille comme.
Simon: [00:17:42] Ça, ça aide, ça aide à pas prendre le champ, disons. Voilà, c’est ça, ouais, c’est quoi? Tu trouves le plus difficile de ce travail là? Euh. Ouf!
Hugo: [00:17:53] Qu’est ce qui est le plus difficile?
Simon: [00:17:55] Tu fais pas tous les jours là, on se comprend, mais c’est encore avec plaisir.
Hugo: [00:17:59] Une bibitte spéciale pour ça. Parce que j’aime ça faire ça. J’aime argumenter et convaincre les gens. C’est vraiment ça fait plaisir à faire. Cependant, ça reste très très difficile parce que les gens ne sont pas toujours dans le mood d’avoir des discussions fait que le plus difficile, je te dirais, c’est de commencer.
Simon: [00:18:20] Ah oui, absolument.
Hugo: [00:18:22] Je te dirais que tu fais plus de 25 ans que j’en fais de la prospection. C’est de s’installer en avant de son ordinateur, ouvrir son smartphone, puis faire les premiers appels. C’est toujours ce que je trouve le plus difficile quand je suis parti, c’est C’est pas compliqué tu sais, tu.
Simon: [00:18:38] Penses plus, tu fais un appel après l’autre, puis ça part bien.
Hugo: [00:18:43] En fait, c’est sûr que c’est très très impliquant. Puis c’est pour la raison pour laquelle les gens sont pas à l’aise à faire de la prospection téléphonique. C’est impliquant. Quand tu es rejeté en prospection téléphonique, tu te sens que les gens te rejettent. Toi tu sais, mais c’est pas ça, c’est juste professionnel. Mais pareil, tu peux pas. C’est toi qui as fait la prospection. Fait que c’est quand même difficile. Mais tu sais, quand tu le sais puis quand tu l’as fait souvent, c’est pas personnel, c’est juste professionnel. Tu passes par dessus beaucoup plus facilement tu sais.
Simon: [00:19:11] Puis est ce que tu tu recommandes de faire des sessions? Parce que bon, on parle pas de gens qui sont en centre d’appels, dont c’est le travail à tous les jours pendant 8 h par jour, là oui, mais si, tu sais, je pense que notre auditoire à qui on s’adresse, ils découpent leur journée en plusieurs types de responsabilités, puis de tâches, puis s’ils doivent faire ça, ils vont le faire en blocs d’heures. Mais as tu une recommandation? Non, sur le temps que tu vas te booker là dessus, Est ce que c’est. Oui, tu sais, ça, ça arrive encore que t’en fais, j’imagine. Tu te fais pas des 8 h de Cold call nécessairement. Qu’est ce qui est optimal? Moi ce que je te dis, la règle du 80 20, on va dire là.
Hugo: [00:19:51] Si t’as à faire de la prospection téléphonique, réserve toi un bloc, un bloc au moins de 2 h d’affilée pour être capable de rentrer dans un flot. Parce que si tu te fais, tu sais, la pire chose à faire, c’est de prendre le téléphone, faire un appel, de te lever, de faire d’autres choses, de revenir, de faire un autre appel parce que ça te tente pas, là, Ça, c’est vraiment contre productif. Pourquoi? Parce que quand tu fais ça, tu t’empêches de rentrer dans un flow. Quand tu fais des appels back à back, à un moment donné, tu fais des liens, tu adaptes ton discours, puis tu trouves ta zone, puis là ça roule, tu sais. Mais si tu donnes pas une période prolongée d’affilée, les chances que tu rentres dans un flow sont à peu près nulles. Ça fait que moi je te dis minimum 1 h de temps, idéalement dans une période prolongée de deux à 3 h de temps, puis à la limite pour commencer. Pour que ça soit trop intimidant. Je dirais peut être des blocs d’une heure genre par jour. Si, si, vous faites votre propre prospection au moins une heure et je dirais évitez. L’idée, c’est de ne pas se donner le choix de le faire. Et tu peux déplacer, mettons t’as un client à rencontrer, tu peux déplacer mais tu ne peux pas l’éviter. Donc si tu repousses ça pis tu t’es pogné pour le faire entre 4 h et 5 h zéro l’après 12 h, tu le fais, puis je peux te garantir. Moi j’en ai pris des rendez vous beaucoup à 5 h -5 un vendredi. Tu sais, ça arrive là.
Simon: [00:21:18] Ouais, ça, ça c’est une autre chose. Les moments pour faire de la prospection. Tu sais, on j’ai certains clients qui veulent pas qu’on appelle, même les vendredis, ils ont l’impression que ça sera pas bon le vendredi, alors que nous on constate que c’est le contraire. Les gens sont plus relâchés, pas toujours, mais dans certains moments, pour certains clients, dans certains périodes de l’année, je sais pas. Le vendredi c’est plus relâché, il y a une meilleure réceptivité, ça va arriver, mais c’est pas toujours le cas. Il y a encore là, il y a pas de one size fits all. Il y a tu des règles universelles que tu peux nous faire part de ton côté? Peu importe là universel.
Hugo: [00:21:53] La chose la plus universelle je pense, qui pourrait apporter de la valeur à ton auditoire, c’est la gestion des objections, les objections que j’appelle génériques. Donc dans la prospection, on rencontre toujours des objections en vente, on rencontre toujours des objections, puis il faut les accueillir avec joie, parce que c’est en réfutant les objections qu’on s’approche d’une fermeture de vente. Donc, plus on adresse d’objections, plus on est proche de la fermeture de vente. Parce que quand on adresse une objection, ça devient raisonnable, on rend notre proposition raisonnable. Ceci étant dit, il y a, il y a deux familles d’objections. Il y a les familles, il y a la famille d’objections techniques, puis il y a génériques, techniques. C’est merveilleux, on est content de les avoir, les objections techniques. Parce que si t’es un expert logiciel, puis quelqu’un dit oui, mais là ça ne marchera pas avec mon environnement logiciel, tu peux y répondre. Bien écoute, je comprends que vous pensiez ça, mais nous on interface régulièrement avec l’environnement Microsoft 365. D’ailleurs ça va faire plaisir de vous en parler en détail dans notre rencontre. Qu’est ce que vous diriez de la semaine prochaine? Lundi matin? Mercredi après 12 h? Genre là, ce qu’on vient de faire, c’est qu’on vient de montrer notre expertise, puis les gens vont avoir tendance à nous faire confiance, plus fait que c’est super le fun.
Simon: [00:23:07] On sent qu’on s’approche. Un On est dans un réel intérêt parce qu’il y a des objections techniques, donc c’est pas il est en.
Hugo: [00:23:13] Train de réfléchir à une objection technique, la personne est en train de réfléchir ça va tu marcher chez nous? Fait que t’es vraiment sur la bonne voie. Mais les objections génériques, c’est une autre bibitte. Et ce qui est le fun avec la pratique. Comme ça fait longtemps que je fais ça, je les ai découpé en six types. Puis ce qui ce qu’on veut faire avec les objections génériques, c’est être capable de les adresser, puis ça se préparer à l’avance. Je parlais de préparation tantôt, là, se préparer des arguments pour réfuter des objections génériques à l’avance. Ce que ça fait, c’est que quand on les reçoit, peu importe à quel moment ça peut être au téléphone, ça peut être en personne. On les reçoit même en négociation dans notre vie privée. Quand on est prêt à les adresser à l’avance. Ça sonne vraiment naturel quand on le verbalise, puis ça met en confiance notre client. Tu sais, ça fait que c’est six types d’objections.
Simon: [00:24:05] C’est quoi les six?
Hugo: [00:24:08] Connecteurs que tout le monde qui fait de la prospection vont les reconnaître? J’ai pas d’argent, j’ai pas le temps, j’en ai pas besoin. Je suis déjà bien servi. Laissez moi réfléchir et ça ne m’intéresse pas.
Simon: [00:24:17] Il faut que j’en parle à mon père.
Hugo: [00:24:19] Oui, j’en parle pas de.
Simon: [00:24:22] Ça, là, tout le monde. Bien oui, bien oui, ok.
Hugo: [00:24:25] Fait que. Puis moi ce que je peux faire, c’est te donner des pistes sur des arguments pour adresser ces objections là, puis ça va vous aider à fermer vos ventes ultimement. Mais est ce que je voudrais dire d’abord et avant tout, c’est que quand on a une objection, c’est important de l’accueillir dans un mode collaboratif plutôt que dans un mode confrontationnel. On veut développer une relation d’affaires avec le client. On va pas lui dire t’as pas raison, tu sais, les clients disent j’ai pas le temps, mais non, t’as le temps, t’as cinq minutes pour moi, t’es en confrontation, tu pars, ça marche pas avec le prix, mais quand tu pars avec du collaboratif, accueille l’objection et limite avec joie. La personne dit Je suis bien serviable, c’est magnifique. Vous vous êtes déjà vous occupez déjà de de ça, c’est ça? C’est rare de voir des entreprises qui font ça. Est ce que vous le faites à l’interne et à l’externe? T’es pris dans la confrontation, tu travaille avec l’équipe, tu l’accueille avec joie. Peu importe si c’est une objection technique ou générique, tu accueilles ton objection dans un mode collaboratif. Ensuite, de ça, tu l’adresses puis l’adresser. Il faut le faire toujours en parlant du contenu de l’objection. Si quelqu’un te parle du temps, c’est peut être le temps de dire que c’est pas cher. C’est quasiment insultant. C’est comme si tu écoutais pas la personne. Si la personne te le dit, pas le temps, ça arrive.
Simon: [00:25:42] Ce serait long.
Hugo: [00:25:42] Si on a l’impression que notre meilleur argument, c’est que c’est pas cher, qu’on va sortir ça tout le temps. Sauf que c’est pas toujours le bon moment pour faire ça. Ça fait que adresser le contenu de l’objection. Pour en revenir à nos six objections, on essaie d’aller vite. Euh, j’ai pas le temps. Faut dire aux gens qu’on n’est pas pressés. Moi s’il y a une affaire que j’ai dit souvent dans ma vie, je pense que j’ai dit à tous mes clients on n’est pas pressés, ça fait descendre la pression devant. Tout le monde est plus à l’aise, on n’est pas pressés. La rencontre est courte, donc j’ai besoin d’une vingtaine de minutes pour la rencontre. C’est sûr que sur les questions, on répond mais 20 minutes, c’est tout. Puis il y a aussi l’aspect j’ai pas de temps dans ma semaine, donc on peut dire aux gens ok, ça pourrait se passer plus tard que le moment que je vous ai proposé, ça pourrait être dans deux trois semaines. Qu’est ce que vous diriez de telle date ou telle date? Puis, comme tu vois, j’ai proposé telle date ou telle date. Je vous invite fortement à toujours faire des choix de réponse au client parce que c’est ça, ça vous aide qui abonde dans votre sens. Plutôt que de poser une question bête, est ce que vous seriez intéressé à avoir une rencontre avec nous? C’est juste une question ouverte, là. Ça fait réfléchir le client. Ça me tente tu vraiment une conversation avec nous autres? Mais si vous dites Mon patron pourrait se déplacer pour aller chez vous, il serait disponible lundi matin, mercredi après 12 h ou jeudi matin. Qu’est ce qui est le plus confortable où les gens ont plus tendance à focusser sur les choix de réponse qu’on leur donne plutôt que ça me tente tu, moi, de parler à ce gars là? Faque pour revenir à mes arguments, t’as là j’ai adressé le temps, l’argent. Qu’est ce qu’on dit quand quelqu’un nous dit qu’il y a pas d’argent pour quelque chose?
Simon: [00:27:24] Bien non, Tu en as.
Hugo: [00:27:25] Tu en as plein.
Simon: [00:27:26] Moi ça je te le fais.
Hugo: [00:27:28] Si bien en fait.
Simon: [00:27:30] On va baisser.
Hugo: [00:27:31] L’argent, on va dire aux gens comment on va leur en faire gagner ou comment on va leur faire épargner. C’est important de faire un ou l’autre, ou.
Simon: [00:27:39] Les deux automatiquement, même.
Hugo: [00:27:41] Après. Toujours. Évidemment, quand on adresse une objection, quand on réfute une objection, on veut toujours reproposer la prochaine étape, donc tout de suite proposer la rencontre si on est rendu à la rencontre ou la présentation ou whatever. Donc pas le temps, pas d’argent, pas besoin. Ça, c’est difficile parce que c’est pour se débarrasser des gens normalement comme ça, j’en ai pas besoin. Donc ce que je conseille, c’est toujours dire aux gens c’est normal que vous pensiez ça parce qu’on se connaît pas. Tu sais, ça revient à ce que je disais. On accueille dans un mode collaboratif l’objection T’as raison de penser ça parce qu’on se connaît. Après ça, c’est des volages. Donc tu garages trois quatre Valeur ajoutée de l’entreprise. C’est normal de penser ça, on se connaît pas, mais faire affaire avec nous, ça veut dire avoir accès aux meilleurs professionnels de l’industrie, au meilleur rapport qualité prix. Mais ça serait mieux qu’on ait une discussion un moment plus confortable pour vous. Là, je serais disponible à telle heure ou tel docteur, je sais pas si ça fait du sens, je serais là pour ça.
Simon: [00:28:35] Ça fait beaucoup de sens. C’est de la musique à mes oreilles.
Hugo: [00:28:40] Faire le tour. Après ça, on l’a. Je suis déjà bien servi pour demander encore là, c’est merveilleux que vous vous adressiez déjà à la problématique. Est ce que vous le faites à l’interne en externe? Si les gens le font à l’interne, on leur dit Bien, écoutez, votre expert, c’est la meilleure personne pour parler pour votre entité, l’expert de votre entreprise. Nous, on est des experts de l’industrie. Ensemble, on est la meilleure solution pour votre tailleur. Ce serait bien que vous l’invitiez votre expertise à notre rencontre. Moi, je vous propose qu’on fasse ça de telle date, à telle heure, à telle heure. Ça fait que quand on est servi à l’interne, c’est la meilleure des choses quand c’est un concurrent. J’irais jusqu’à dire essayez de l’identifier. Donc, quand vous faites affaire avec qui? Puis toujours encenser le concurrent. Mais c’est un excellent choix que vous avez fait pour que le client se sente validé. Pas content. On est meilleurs qu’eux autres.
Simon: [00:29:29] Oui, oui, on voit ça.
Hugo: [00:29:30] Donc vous avez bien choisi tout ça. Puis ils sont super bons, ils sont forts, ça fait longtemps qu’ils sont dans le business. Cependant, peut être nous on est une petite structure, donc peut être on est plus accessible. Ce serait peut être intéressant pour vous de voir comment on est différent. Est ce que vous diriez qu’on s’en parle de telle heure à telle heure?
Simon: [00:29:46] Est ce que j’ai une question? Peut être Champ gauche, tu sais, Parce que nous, au téléphone, c’est que dans un souper, souvent en business to business, tu sais, on vend pas, tu vends pas une solution complexe au premier appel. Donc ça demande plusieurs étapes dont la rencontre exploratoire. C’est le but, le but des appels qu’on va faire ou de la majorité des contacts à froid qu’on va faire, que ce soit électronique ou par téléphone. C’est vraiment pour aller chercher une rencontre. Première rencontre, même souvent dans un premier appel, on va nous demander de l’information additionnelle, puis on va demander, on va fixer un deuxième appel pour rediscuter de ça, pour être capable booké une rencontre. Est ce que d’être aussi bon que aussi bon que toi sur les objections, Des fois ça peut faire un effet pervers, c’est à dire que ça peut amener des rencontres que le.
Hugo: [00:30:41] Que ce soit.
Simon: [00:30:42] Pour faire le ménage.
Hugo: [00:30:44] Que tu me poses cette question là.
Simon: [00:30:46] Oui, mais pas que. Au final, notre Pierre-Yves l’a dit oui. T’as pas intéressé?
Hugo: [00:30:52] Ecoute, si c’est important de comprendre le niveau de pression qu’on veut mettre à la prospection téléphonique. Quand on est bon à faire une prospection, on peut utiliser des techniques pour convaincre les gens, pour tordre des bras. On peut même avec le tordage de bras, c’est quand tu n’es plus là pour le tordre le bras. La personne asector. Ça fait mal cette affaire là. Moi j’avais pas le goût de le prendre ce rendez vous là dans son bureau et la clique sur le bouton, puis elle annule. Le rendez vous est pris dans son agenda. Il y en a qui ont le professionnalisme de T’aviser qui annule leur rendez vous par courriel, mais c’est l’hécatombe de rendez vous. Donc tu ne veux pas tordre le bras. Moi ce que je vous conseille, c’est quand vous faites le. Il y a quelque chose qui s’appelle la dynamique de vente. Puis encore là, je ne veux pas être trop formel. Tu sais, je fais de la formation en vente, du coaching à la vente dans les académies. Tu sais, c’est des affaires que j’adresse souvent, mais la dynamique de vente, c’est quelque chose. L’avantage du vendeur, c’est que c’est un vendeur qui propose quelque chose. T’as l’acheteur qui accepte ou qui refuse. Quand il refuse, il va donner une objection, le vendeur va la réfuter et reproposer, accepter et refuser. Objection, réfute, repropose. Ça, ça tourne, ça peut tourner longtemps. Tu ne veux pas que ça tourne longtemps quand ça fait deux trois ans que tu fais comme ça en tant que vendeur, tu arrêtes parce que ton client, lui, il sait pas qu’il est dans une dynamique de vente. Puis coudonc, il se sent mal à l’aise. Coudonc, je dis ça m’intéresse pas. Puis il me laisse tranquille, puis là ils sont en train de me parler de ça, ça.
Simon: [00:32:16] Me colle dessus. Là, il faut.
Hugo: [00:32:19] Lâcher prise. Il y a une métaphore que je fais avec la pêche et j’aime bien ça en général. C’est à dire que quand tu vas à la pêche au gros, là tu me parles des gros mandats. À un moment donné, si tu tires trop fort la ligne, elle va casser. Il faut que tu lâche lousse, tu t’arraches du lousse, tu relances. Puis justement l’objection laisse moi, laisse moi réfléchir, je vais te revenir plus tard. C’est exactement de la même façon que tu gères ça, que quelqu’un que t’es rendu à trop d’objections gérer. Puis tu sens qu’elle est pas à l’aise, puis que ça va pas où tu veux. Là tu proposes à la personne de la rappeler plus tard. Ça fait que quand quelqu’un te dit laisse moi y penser ou quand ça fait trop d’objections que tu t’adresses pis que tu sens que tu laisses du lousse à ton client, tu dis j’imagine ça, c’est pas le meilleur moment pour qu’on se parle de ça. Qu’est ce qui serait un meilleur moment qu’on s’en parle? Le client va être ravi, il va se regarde dans deux semaines, puis dans sa tête, il est débarrassé de toi. Ok. La bonne nouvelle, c’est que inconsciemment, ça va jouer dans le sens dans le sens du vendeur. Pourquoi? Parce que si tu travailles avec un CRM et oui, il y a des CRM gratuits.
Simon: [00:33:24] D’ailleurs, je vous conseille tous d’en avoir un. Vous remarquez les détails de ce qui s’est échangé avec le client. Vous êtes capable de l’amener à vos conversations subséquentes. Donc quand on parle au client, qu’est ce qui se passe? Vous m’avez autorisé à vous rappeler à partir de telle date. On dit Vous m’avez donné la permission, puis vous m’avez demandé de vous envoyer un courriel d’information. Je voulais envoyer à telle date, à partir de telle ou telle adresse courriel. Est ce que ça fait? Premièrement, c’est pas un appel tiède parce que le client un appel à froid, oui. Donc, le client sait qu’on lui a parlé, on lui amène des éléments de réel qu’on a noté dans notre CRM. On est, on démontre respect et professionnalisme. Et ça, c’est du terreau fertile pour développer une relation d’affaires. Bien, plutôt que d’insister dans des bras quand vous sentez que la résistance, surtout quand c’est des mandats d’envergure, avec des clients, des clients que vous voulez avoir. Soyez patient, tout simplement. On n’est pas pressé. Qu’est ce qui est le meilleur moment pour en parler? Ça va rendre le client beaucoup plus à l’écoute de ce que vous avez à dire. Puis des fois, écoute moi. Le client qui m’a pris le plus longtemps à Closer, c’était trois ans.
Hugo: [00:34:37] Trois ans. J’en ai plusieurs comme ça. Puis écoute.
Simon: [00:34:44] On a closer avec notre historique. Tu sais, quand on boucle, on a sorti. Moi je suis allé voir le client avec un historique. Je pense que ça faisait dix pages de notes dans le CRM, les trois ans qu’on a tenté. Puis quand il a vu ça, puis quand je lui ai fait comprendre qu’on était en mesure de faire la même chose pour lui avec ses clients, il s’est dit Ok, on va commencer à travailler ensemble.
Hugo: [00:35:05] C’est drôle parce que je nommerai pas le client qui est toujours un autre client. Il y a un passé en vente aussi. Il y a sa compagnie qu’on sert aujourd’hui. C’est une super belle compagnie. Puis quand il est revenu vers nous, on a fait. Moi, j’avais fait les suivis. C’est moi qui le suivait depuis plusieurs années. Il m’a dit Écoute, c’est sûr qu’on va travailler ensemble. Là, on est prêt. Puis il dit C’est important que tu saches pourquoi on va travailler ensemble. Envoye. Pourquoi vous allez faire la même chose que vous avez fait pour me suivre avec les clients qu’on veut. C’est ça? Il s’est désisté. Si vous agissiez de la même façon, Il dit Proof in the pudding, donc. Puis bon, là, il y avait des suivis, c’était multicanal, il y avait des suivis courriels, il y avait des suivis. Téléphonique là dedans. Il y avait des rencontres, quelques rencontres. Mais c’est vrai ce que tu dis. Puis je suis content d’entendre ça aussi parce que c’est comme la pêche aux gros poissons, effectivement, tu peux pas forcer les choses, surtout quand tu vises des des dirigeants d’entreprises ou des propriétaires d’entreprises. Je veux dire, c’est des gens qui ont, qui ont, qui ont une vision, qui sont capables de penser par eux mêmes et qui connaissent leurs besoins et qui ont des priorités, fait qu’il faut pas, je pense, Je trouve que c’est bien par exemple de donner la b, C puis la la nécessité de l’appel téléphonique parce que c’est très facile de rejeter du revers de la main, c’est très difficile, c’est à dire d’aller chercher l’attention avec des contacts via messagerie, LinkedIn ou courriel. C’est beaucoup plus facile à recruter les gens. Le spam d’attention, c’est quasiment un hasard quand les gens nous reviennent, surtout par courriel. Cependant, par téléphone, on a au moins le fameux deux trois minutes, tu sais. Mais il faut effectivement être bon.
Simon: [00:36:56] Oui, il faut pas, faut pas insister pour. Souvent, la clientèle veut essayer au travers de la gorge de service au complet à un prospect dans un premier appel. C’est vraiment à l’opposé qu’il faut aller là si tu veux à faire quelque chose de précis, tu veux être clair, puis après quand tu vas le rencontrer en personne, là c’est le temps de parler, d’ouvrir la porte sur tout l’ensemble des services. Mais c’est ça le premier appel du succès précis proposer quelque chose de clair, dans le respect du temps.
Hugo: [00:37:32] Parce que ouais, c’est ça, dans tous les canaux, hein, Souvent on présente nos scripts à nos clients d’approche. Bien là, il manque tel argument, une solution qui manque, qui manque. Ça on se ramassera avec un pavé d’à peu près une page.
Simon: [00:37:47] Il faut le comprendre et accepter que la prospection téléphonique, à quoi ça sert? Ça sert à deux choses attirer l’attention, générer de l’intérêt. Faire ta présentation, c’est à la rencontre subséquente. Quand t’as. Vous êtes entendu vous parler pour une trentaine de minutes, c’est le temps d’articuler mais la tu vas avoir le temps. Après ce que tu veux c’est attirer son attention. Allô? On existe l’intéresser, on peut le faire gagner de l’argent ou t’en faire sauver. Puis après on va te dire comment.
Hugo: [00:38:17] Ça s’en va ça. Le téléphone va tu baisser? Elle, elle téléphone. Vas tu encore mourir dans dix ans comme ça?
Simon: [00:38:25] Ça fait six mois qu’on annonce la mort de la prospection téléphonique, donc c’est plus. Je te dirais que ça marche plus que jamais la prospection téléphonique. Pourquoi? Parce que en fait, parce que les gens ont peur de se servir du téléphone. Tu sais, c’est comme c’est normal parce que c’est impliquant. C’est nous mêmes qui faisons les appels et c’est quand les gens nous disent non, c’est à nous qui disent non. Quand on se fait dire non à longueur de journée, ça peut avoir un impact négatif. Je te dirais même que si un vendeur s’est fait dire non en cliquant toute la journée, qui va faire une présentation à un client, ça se peut qu’il soit pas au top de sa forme. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire. Là.
Hugo: [00:39:09] Il existe un support psychologique pour des vendeurs. Est ce que t’es au courant? Mais pour les gens qui font ça, tu sais, dans des centres d’appels à journée longue et tout ça, je pense, j’imagine oui, peut être, je sais pas, c’est spécialisé en prospection téléphonique, mais oui, moi je pense que ça serait pour un centre d’appel d’offrir un service de support psychologique aux employés. Parce qu’on a beau dire il faut pas, il faut pas prendre ça personnel, c’est professionnel et tout. Mais c’est vrai que ça c’est comme le principe de donner un petit coup de doigt sur l’épaule comme ça. Après ça, à un moment donné, ça veut dire effectivement, l’idée aussi.
Simon: [00:39:48] C’est de ventiler le tu fais pas juste ça tout le temps. C’est pour ça que c’est un métier qui est difficile, qu’il y a beaucoup de turn over quand les gens font juste de la prospection, à moins d’être vraiment, vraiment des flèches là dedans, puis de tripper leur vie là, normalement, s’il y a de la fatigue de prospection qui se fait, ça fait que tu veux faire d’autres choses aussi. Fait que c’est ça, oui, en faire puis d’aller au combat. Mais c’est pas pas constamment faire ça. Je pense que c’est de trouver un équilibre entre trouver.
Hugo: [00:40:15] Un équilibre entre la.
Simon: [00:40:16] Prospection puis d’autres choses, tu sais.
Hugo: [00:40:18] Puis qu’est ce que tu vois comme tendance à venir, qui touche à la prospection, à la sollicitation? Bien.
Simon: [00:40:26] Ton modèle d’affaires, je pense que c’est la chose la plus intelligente à faire en développement d’affaires. Puis je le sais parce que j’en suis arrivé à ce constat après une expérience vraiment catastrophique que j’ai eue avec un client il y a à peu près une dizaine d’années. Écoute, moi, je te le dis, j’étais persuadé il y a dix ans d’avoir la meilleure équipe d’appelant au Québec. Je peux te dire encore aujourd’hui la gang de Et vous là, les. Travaille là. C’est probablement parmi les meilleurs en prospection téléphonique que je connaisse. C’est toutes des flèches. Le modèle d’affaires fait qu’on n’a pas le choix parce que c’est du télétravail. Oui. Toujours est il. Tu sais, moi, il y a dix ans, j’allais de plus en plus vers les plus grosses structures et c’est ça que je voulais. C’est avoir des clients d’envergure. Puis à un moment donné, je suis tombé sur un client qui voulait qu’on fasse de la prospection aux États-Unis, qu’on attaque les 1000 entreprises les plus, les plus grandes qui utilisaient un logiciel en particulier. Il avait créé un add on pour ça. Fait que j’étais super content. Fier le client. Il avait des visions d’avenir. Il se voyait travailler avec nous, nous donner des dizaines de milliers de dollars par mois. J’étais.
Hugo: [00:41:31] J’étais aux anges. On a fait la job, on a écrit son script, on a commencé à faire le travail. Dans ce temps là, je vendais des packages de 60 heures de prospection. C’était 30 heures de prospection, Une garantie de satisfaction. Parce que si t’es content, continue, si t’es pas content, on arrête après 30 heures zéro en ligne. C’est quand tu penses que t’es le meilleur dans un domaine que t’as les meilleurs pis que t’arrives avec zéro rendez vous. C’est vraiment confrontant. C’était confondant. On comprenait pas ce qui se passait. Puis ça m’a pris plusieurs années avant de comprendre ce client là. On a arrêté de faire la prospection des entreprises qui étaient trop grandes d’ailleurs, on leur refusait systématiquement parce qu’on réalisait. Mais en fait, ce qui se passe, c’est qu’une entreprise, quand elle arrive à une certaine, une certaine taille, elle est plus perméable à la prospection téléphonique. Il y a des systèmes de protection qui sont mis en place pour protéger les décideurs qu’une entreprise qui est mettons, plus l’entreprise fait d’argent, plus elle était sollicitée. Plus l’entreprise est dans un centre densément peuplée, plus elle est sollicitée. Faque si un décideur de ce type d’entreprise là prenait des appels puis rencontrait les fournisseurs potentiels, il ferait ça à longueur de journée.
Simon: [00:42:48] Ça fait que la conclusion de ça, c’est que plus on vise des grosses entreprises, plus c’est difficile, plus c’est difficile.
Hugo: [00:42:54] La prospection téléphonique, ça ne fonctionne pas tout seul. Donc il faut des autres méthodes pour attirer l’attention du client, puis faire le premier contact. Je dirais surtout si moi j’ai développé quelque chose que j’ai appelé la prospection dynamique. Oui, c’est c’est du marketing direct avant de faire le premier appel et ça change la donne, ça transforme une clientèle inatteignable en une prospection normale. Il faut être.
Simon: [00:43:19] Créatif, oui. As tu des antennes? Peut être as tu des ressources, des conseils ou des choses que tu sais des. Oui, des ressources, des conseils, des lectures que tu recommandes à ce niveau là, qui veulent se perfectionner par.
Hugo: [00:43:36] Rapport à la vente en général, j’en ai deux que je peux suggérer. J’ai bien, je dirais Robert Cialdini Influence, c’est probablement le livre de chevet de beaucoup de vendeurs. En fait, c’est un livre qui a été écrit par un psychologue sur du social, sur comment se protéger de la manipulation. Puis c’est devenu le best seller chez les vendeurs. Fait que ça donne une idée de ce qu’il y a là dedans. Ce qui est la nuance, c’est qu’il parle de six façons de convaincre les gens de les influencer. Puis ce qu’il y a à comprendre là dedans, c’est la nuance entre la manipulation puis l’influence. C’est l’intention. Si tu veux influencer les gens avec une intention malveillante, tu les manipules, tu sais, Mais quand ton intention est bienveillante, tu veux le bien de tes clients. C’est vraiment pratique de connaître ces trucs là parce que tu les aides à abonder dans ton sens pour améliorer leur qualité de vie, tu sais. Puis l’autre c’est atomique à vis de je me souviens pas c’est quoi son nom à ce monsieur là? C’est James Clear. C’est un livre que j’ai lu une demi douzaine de fois sur comment construire les facilement des habitudes dans ta vie pour améliorer ta qualité de vie. Là tu sais.
Simon: [00:44:54] Oui, puis je pense que pour travailler sa motivation à prendre le téléphone, c’est important d’avoir des bonnes habitudes en effet. Puis je sais aussi que tu organises, on peut tu dire c’est un sommet sur son avant. Veux tu nous en parler un petit peu en terminant? Si t’insistes. Oui, ça s’appelle.
Hugo: [00:45:15] Ça va avoir lieu le 13 septembre prochain à la Bibliothèque des Archives nationales à Montréal. Donc le 13 septembre 2024, on va avoir six conférenciers. On a Mélanie Hébert qui va nous parler de stratégie marketing. On a un genre de vidéo, on va parler d’intelligence artificielle en vente. Ça, c’est vraiment intéressant. Ça commence à prendre place. Il y a Dave Cameron qui est omniprésent, réseautage, qui va parler de réseautage. On a Serge Vaillancourt qui va parler de négociation et on a Christine Gagnon qui parle. Analyse de comportement, c’est vraiment quand t’es dans ta rencontre. Qu’est ce Comment ton interlocuteur agit? Comment réagir? Qu’est ce que ça veut dire? Et moi même je vais parler de quoi? La prospection.
Simon: [00:46:03] Téléphonique écrit.
Hugo: [00:46:05] À la grande joie d’avoir une marraine d’honneur de grande qualité, Danièle Henkel. C’est notre marraine, la présidente d’honneur. Je mélange les termes et elle va avoir une discussion pendant l’événement avec sa fille, sa fille Nawel, Mehdi, Nadine. J’espère que je dis correctement son nom. Puis ils vont discuter ensemble de l’ADN, de la vente intergénérationnel. Comment est ce qu’on se transmet des compétences en vente? On a plusieurs sponsors, dont Académie. Évidemment, on a SV Consultants, mais on a surtout Jacques Marketing et par un expert connexes que tu connais bien. Oui, l’origine des clients d’affaires. Donc on est ravis de ça. C’est vraiment le rendez vous incontournable pour le B2B 2024 13 septembre prochain.
Simon: [00:46:54] Ouais, c’est super, Je parlerai de l’organisation, on va tout mettre ça. On a une super check list. On ramasse toute l’information pour que notre auditoire puisse consulter notre site internet, c’est de laisser l’opportunité d’en parler.
Hugo: [00:47:09] On est bien excités avec cet événement là. Franchement, on va apporter de la valeur aux gens. Puis c’est une façon accessible de venir en 2024 avant de.
Simon: [00:47:20] Faire le tour de la question. Merci. Merci vraiment beaucoup Hugo de ton passage, C’était vraiment intéressant.
Hugo: [00:47:27] Merci beaucoup de m’avoir accueilli. Puis bon succès, merci.
Simon: [00:47:38] C’est ce qui met fin à un autre épisode de B2B&Go. N’oubliez pas de vous abonner à notre infolettre en vous rendant au B2B comme public podcast pour être notifié dès la sortie de notre prochain épisode, en plus de recevoir l’aide mémoire préparée par notre équipe. Vous trouverez dans celle ci un résumé des sujets abordés aujourd’hui, en plus de stratégies pour donner un boost de caféine à votre développement d’affaires B2B. Rendez vous le mois prochain pour un tout nouvel épisode. À bientôt! Le podcast que vous venez d’écouter est propulsé par AUX B2B, une firme spécialisée dans le développement d’affaires numériques.
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