Épisode 27 | saison 3

La business du don

avec Marie-Claude Savaria de Moisson Rive-Sud

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Bonjour à tous!

Dans l’épisode d’aujourd’hui, nous avons le privilège d’accueillir Marie-Claude Savaria, Directrice du développement philanthropique chez Moisson Rive-Sud. Elle nous emmène au cœur des défis et des opportunités que rencontrent les OBNL dans leur développement d’affaires, sous forme de dons et de commandites.

Elle nous éclaire sur les différentes façons pour les entreprises de s’impliquer auprès des organismes caritatifs, en mettant l’accent sur les variétés de dons possibles et l’importance capitale de l’aspect financier en philanthropie.

En cette période cruciale de l’année qu’est le temps des Fêtes, elle présente un portrait à la fois alarmant et éclairant de la situation actuelle. Les besoins sur le terrain sont immenses et les statistiques soulignent l’urgence et la nécessité de l’action philanthropique dans notre société.

Conseils pratiques et stratégies permettant aux entreprises de contribuer de manière significative et en accord avec leurs valeurs et objectifs seront au rendez-vous.

Bonne écoute !



Mon compte LinkedIn : www.linkedin.com/in/simondeschenes

Et celui de Marie-Claude  : https://www.linkedin.com/in/marie-claude-savaria/

Simon: [00:00:41] Alors, bonjour, Aujourd’hui, on aborde un sujet qui est d’actualité. On se trouve à être à quelques semaines de l’approche des fêtes. Qui dit fêtes dans l’actualité, dit philanthropie. Plusieurs causes en profitent pour se faire voir, et avec raison. Donc c’est vraiment un moment où il y a beaucoup d’activités dans le monde du don. Et le don touche les entreprises aussi, les entrepreneurs que je connais, du moins que je côtoie. Vous même, donnez probablement vous impliquez dans une cause. Donc pour en parler aujourd’hui, on a une experte dans le domaine. Marie-claude. Bienvenue!

Marie-Claude: [00:01:21] Merci de l’accueil pour aujourd’hui.

Simon: [00:01:24] Ça fait plaisir. Marie-claude Dans le fond, t’es impliquée à Moisson Rive-Sud, T’es directrice des activités philanthropiques, donc du développement. On va nommer ça développement des affaires dans le monde de la philanthropie. Exactement. La raison de ta présence aujourd’hui, c’est que t’es une. T’es une experte à aller chercher des donations auprès d’entreprises, auprès de particuliers. Donc tu travailles pour Moisson Rive-Sud. On va traiter des enjeux, bien sûr. Ça veut dire quoi d’aller chercher des dons? Mais aussi ça veut dire quoi de donner pour des entrepreneurs? C’est super intéressant parce qu’on lève le voile sur. Je trouve que c’est en tout cas, moi, j’ai appris beaucoup de choses en te parlant avant l’épisode que je trouvais que c’était très très utile pour notre communauté d’entrepreneurs d’être, d’être au courant de ces choses là. Bien, tu peux tu nous présenter Moisson Rive-Sud un peu pour ceux qui ne connaissent pas tant et ton rôle aussi, Qu’est ce que tu fais là?

Marie-Claude: [00:02:20] Donc Moisson Rive-Sud, on est la principale banque alimentaire de la Montérégie, donc Montérégie. On parle de Sorel jusqu’à Hemmingford, incluant Saint-Hyacinthe, Saint-Jean. Donc c’est un grand territoire. Banque alimentaire, ça veut dire qu’on est le centre de distribution principal pour redonner à tous les organismes de notre réseau. On a 150 organismes à qui on redonne chaque semaine, deux semaines plus ou moins selon leurs besoins. 150 organismes, ça veut dire à peu près 80 zéro zéro zéro personnes par mois qui obtiennent de l’aide alimentaire. Donc, depuis les deux dernières années, c’est 25 % de plus de gens qui ont besoin d’aide alimentaire au niveau de type de personnes qui peuvent être aidées. On parle toujours dans notre mission, nous, de personnes vulnérables parce qu’on est toujours à un événement, que ça peut nous nous arriver. Puis dans notre réseau, on a toutes sortes d’organismes. Ça peut être autant un comptoir alimentaire traditionnel, un centre d’action bénévole, un centre d’hébergement maison des jeunes, un camp de jour maison de répit, un centre pour les femmes victimes de violences. Fait que c’est toutes sortes de choses qui est que tu vas dans cet endroit là parce que t’as une vulnérabilité, puis la nourriture, mais ça sert de porte d’entrée. Par exemple, je donne des fois l’exemple d’un jeune qui va dans une maison des jeunes, puis là il va jaser avec un intervenant parce qu’il y a un repas communautaire ou quoi que ce soit, mais ça va peut être être le moment que là il va demander de l’aide, ça va être là qui va dire Bien, coudonc, chez nous, je vis telle situation avec mes amis ou à l’école, je vis telle situation.

Marie-Claude: [00:03:53] Fait que le repas devient toujours le moment pour obtenir de l’aide ou la circonstance qui va aider la personne à aller mieux dans le futur. Quand tu reçois un repas, tu sais, il n’y a aucun organisme qui va te donner ta boîte puis dit Ben va t’en chez vous, tu sais, il va dire voilà ta boîte. Mais pourquoi t’es venu nous voir? Qu’est ce qu’on peut faire pour que tu n’aies plus besoin de venir me voir? Que ce soit des fois de la recherche d’emploi, des études, organisations familiales, mettons. Si je prends un centre de répit pour les personnes qui ont des problèmes en santé mentale, est ce qu’ils ont tous les soins qu’il faut? Donc, c’est vraiment, c’est ça notre notre mission, c’est ça notre travail, c’est de trouver toute la bouffe nécessaire pour que ces gens là puissent offrir l’aide directement sur le terrain, puis faire la différence.

Marie-Claude: [00:04:40] Fait que la bouffe devient la porte d’entrée à plusieurs services. Fait que supporter Moisson Rive-Sud, c’est supporter en même temps beaucoup de causes. C’est exactement, tout à fait.

Marie-Claude: [00:04:49] Parce que même dans notre vie quotidienne, quand on voit nos amis, notre famille au bureau, l’heure du lunch, c’est le moment où ton brunch, ton dîner, c’est le moment que tu jases avec tes enfants, c’est le moment que tu jases avec tes collègues. Comment ça a été ton souper te la faire? Ton gars est tu encore au hockey? C’est là qu’on va se rapprocher, puis discuter. Puis il faut s’imaginer de dire si je n’ai même pas de la nourriture à mettre sur la table, ça fait que c’est un moment d’angoisse d’arriver au repas. Puis c’est un moment, c’est un moment que tu pourras pas avoir avec ta famille, tes enfants, tes amis ou quoi que ce soit. C’est faire la fête d’amis de ton petit gars de cinq ans. Si t’as pas de nourriture, ça marche pas. Tu peux même pas donner un gâteau. On voudrait pas s’imaginer d’être dans cette situation là, mais malheureusement ça arrive pour beaucoup de monde. Puis c’est pour ça qu’on veut être au cœur de la. En Montérégie pour redonner le plus de bouffe possible au plus de gens, pour qu’ils puissent continuer à avancer et se sortir des conditions qui les ont amenés là.

Simon: [00:05:50] Oui, j’imagine qu’il n’y a pas de surplus à chaque mois. Vous ne perdez pas grand chose chez vous. Non, non, non.

Marie-Claude: [00:05:55] Nous, c’est de la bouffe. On a l’équivalent d’à peu près 40 à 50 millions de dollars de nourriture qu’on reçoit et qu’on redonne. Donc ça roule vite parce que c’est toute la nourriture qui est en fin de vie, qui est abîmée, les fruits et les légumes. On n’a pas les A1 qui se retrouvent sur les tablettes du supermarché. Donc quand ils arrivent chez nous, on a une ou deux journées pour leur faire ressortir, pour leur donner aux organismes. Donc on a un gros gros roulement dans notre entrepôt pour offrir le service. Puis il y a beaucoup de bénévoles qui viennent nous donner un coup de main pour nous aider à ça.

Simon: [00:06:27] Comment ça évolue, ça? C’est quoi les enjeux actuels? Qu’est ce qui est? Qu’est ce qui est en changement au niveau des actualités aussi? Tu es au cœur de l’organisation. Tu peux peut être pas tout nous dire, mais qu’est ce qui est la vision aussi des prochains mois, des prochaines années?

Marie-Claude: [00:06:44] Pour nous, c’est vraiment depuis la pandémie. Il y a une augmentation énorme du nombre de personnes qui ont besoin d’aide alimentaire. Si on retourne là, il y a quelques années, en 2019, on avait 90 110 membres organismes qui ont besoin d’aide. Maintenant, on est autour de 150 membres qui ont besoin d’aide, donc on est rendu à 80 zéro zéro zéro personnes qui sont aidées chaque mois, puis on ne voit pas que ça va diminuer. Pour l’instant, c’est la tendance partout au Québec. Puis je parle aussi avec des collègues partout au Canada, puis c’est des. C’est l’augmentation qui est vraiment accélérée du nombre de personnes qui ont besoin d’aide, fait que nous, il faut redoubler de créativité pour avoir les dons nécessaires, autant en argent qu’en nourriture, pour pouvoir offrir le nécessaire. On est de plus en plus obligé de se retourner vers l’achat de denrées pour combler les denrées qu’on reçoit pas ou plus gratuitement. Donc ça fait partie de tout ça qu’il faut s’organiser, être créatif. Puis il y a toutes sortes de causes, toutes sortes d’enjeux dans la société qui amènent les gens à s’impliquer dans des choses qui leur tiennent à cœur, qui tiennent à cœur à leur famille, à leurs enfants. Donc il faut se démarquer dans ça, puis de dire Bien, l’aide alimentaire, c’est vraiment une priorité, puis personne qui est elle, qui est à l’abri de devoir demander de l’aide. Donc on doit être là, puis on doit être bien organisés, puis surtout dans le futur, qu’est ce qui arrive? C’est que là, nous, on est situé à Boucherville, on est pas mal à la fin de pouvoir agrandir puis offrir les services qu’on voudrait. Donc éventuellement, il y aura potentiellement un déménagement pour pouvoir avoir une banque alimentaire qui va être forte, puis l’on pourra durer longtemps dans les années pour pouvoir offrir le service de qualité à toutes les personnes qui ont besoin plus.

Simon: [00:08:31] Efficace au niveau fonctionnel. Une capacité aussi beaucoup de logistique. Qu’est ce que vous faites là?

Marie-Claude: [00:08:36] Énormément, Oui.

Simon: [00:08:37] Oui, oui, vraiment. Entre autres, la gestion de bénévoles qui travaillent chez vous. Oui, si on rentrait peut être dans le vif du sujet. Tu sais, tu l’as mentionné, il y a beaucoup de causes, il y a beaucoup d’organismes qui font, qui veulent des dons. Je veux dire, on est très sollicités, puis c’est normal. Donc, c’est quoi les. Qu’est ce que c’est quoi les stratégies que vous vous mettez en place pour pour aller chercher, pour avoir du succès?

Marie-Claude: [00:09:06] Chaque année, on fait notre plan annuel de Ça va être quoi? Nos principales activités de collectes de fonds. Puis on essaie de s’orienter vers toutes sortes de publics. Donc pour avoir un public corpo, pour avoir un public, des fondations pour des subventions, puis pour les individus, donc qu’est ce que je peux faire? Quelle campagne que je peux faire pour pouvoir parler à toutes ces personnes là, puis qu’il y ait le goût de nous faire un don puis de s’impliquer, que ce soit en don aussi argent, mais en temps aussi en services, puis en nourriture. Donc il faut s’adresser à chacune de ces personnes là. Alors, c’est pour ça que nous, on a, Par exemple, on s’est croisé il y a quelques semaines au dîner du club des présidents. Ça c’est un événement corpo pour les dirigeants d’entreprise. Donc ils viennent dîner autour d’un sujet vraiment d’actualité pour les entrepreneurs, pour les personnes en affaires, puis du même coup, bien, en achetant leurs billets, ils contribuent À Moisson Rive-Sud, on a un comité d’honneur de seize personnes du milieu des affaires de la Montérégie qui invite leur réseau. Donc nous, on recrute des patrons d’honneur qui ont de l’influence, qui ont un bon réseau, puis ses patrons d’honneur, là, ils invitent des gens que j’ai peut être jamais parlé, mais qui vont venir s’asseoir pendant deux ou 3 h pour Moisson Rive-Sud, puis éventuellement faire des nouvelles connexions, des nouvelles opportunités de dons.

Marie-Claude: [00:10:23] La même chose pour notre tournoi de golf. L’été, on accueille un peu plus de 300 personnes. On a notre comité d’honneur, ça fait que c’est un autre créneau, d’autres personnes qui viennent contribuer à notre cause, mais aussi qui viennent entendre parler de notre cause pendant. Une journée fait que c’est vraiment intéressant de voir toutes ces personnes là. Pour le côté plus individus, on a notre campagne de Noël qui est vraiment les paniers de Noël, l’aide alimentaire à Noël. Ça, ça va de soi que tous les gens ne veulent pas qu’il y ait pas de nourriture dans le temps des fêtes. Tout le monde veut avoir ce qu’il faut. Fait que c’est une cause qui est vraiment notre cause. On a la chance d’être bien soutenus durant le temps des fêtes, puis on l’utilise ça justement parce qu’on est là douze mois par année, mais on a comme deux mois qu’on est très populaire, fait qu’il faut l’optimiser.

Simon: [00:11:11] Vous le voyez dans les dans les dons, j’imagine. Oui, vraiment, vraiment.

Marie-Claude: [00:11:15] L’essence des dons. Puis on optimise aussi pour aller parler aux entreprises, pour qu’ils nous fassent des campagnes à l’interne, dans leurs avec leurs équipes et avec leurs familles, dans les écoles, tout ça.

Simon: [00:11:26] Comment vous y prenez pour joindre justement les entreprises pour Qu’est ce que tu viens de parler là? Vous avez un réseau que vous avez bâti? Tu fais de la prospection comme un représentant qui appelle carrément des entreprises à fois Comment? Comment tu t’y prends? C’est un mélange des deux.

Marie-Claude: [00:11:42] On a on a un bassin de donateurs qui sont avec nous depuis plusieurs années qu’on on lit, on jase avec eux une couple de fois par année, on leur explique qu’est ce qu’on fait avec leurs investissements en dons? C’est quoi l’impact dans leur communauté, l’impact auprès de leurs employés? Puis on fait de la prospection, on va aller voir qui on pourrait aller voir les courtiers d’assurance, les courtiers immobiliers, les agences de marketing. Ça fait que là, on dit OK, c’est qui en Montérégie? Qui est les grandes agences, les cabinets de comptables, cabinets d’avocats, Puis on les liste, puis on les appelle. Ça fait qu’on commence toujours, mettons, envoyer un courriel pour les informer, mais on les appelle après parce que des courriels de sollicitation ou d’information de campagne, ils vont glisser facilement. Alors c’est pour ça que, tu sais, on va faire l’appel pour contribuer à peut être développer vraiment une relation.

Simon: [00:12:36] Est ce que. Est ce que j’imagine, t’as une équipe qui fait ça avec toi? T’es pas seul quand même. Ok, ça prend du temps de faire ça. Oui, oui, ok. Puis vous utilisez aussi la publicité sur les réseaux sociaux. J’ai vu des choses passer. Vous avez des campagnes d’infolettre, j’imagine. Donc vous êtes diversifiés quand même pas mal à ce niveau là.

Marie-Claude: [00:12:56] On a une infolettre qu’on envoie à nos donateurs, on a des médias sociaux, on a LinkedIn, Facebook, Instagram, on a une chaîne YouTube aussi qu’on fait des vidéos de temps en temps. Donc on essaie toujours d’alimenter ces réseaux sociaux là, puis pas toujours en sollicitation de dons parce que c’est pas toujours intéressant, fait qu’on essaie de dire l’impact des dons ou juste parler d’un type de dons que les gens ne savaient pas qu’ils pouvaient faire. Dans les infolettres, on essaie de nourrir plus avec des histoires, puis du storytelling, puis c’est ça qui va susciter d’avoir une vraie relation, puis ils vont comprendre l’impact. Au lieu de juste dire bonjour, s’il vous plaît donnez moi 100 $. Parce que ça.

Marie-Claude: [00:13:38] Effectivement, on ne va pas avoir l’intérêt du donateur.

Simon: [00:13:43] Qu’est ce qui est votre principale objection quand vous rejoignez des gens live justement au téléphone, vous faites la prospection, vous réussissez à rejoindre des gens. Quelle est la plus grande objection que vous recevez par rapport à quand vous recevez un non? Les raisons pour lesquelles les gens donnent pas. Ils ont choisi.

Marie-Claude: [00:13:58] Déjà une autre cause, puis c’est bien correct parce que nous, on les félicite quand même. Tu sais, on dit bien bravo, tu sais. Puis s’ils ont pas de cause, bien là on dit Tu sais, qu’est ce qui pourrait être votre cause ou pourquoi vous ne voulez pas comme nous choisir? Mais s’ils ont une cause, bien tant mieux, tu sais. Je veux dire, c’est ça qui est l’important. Ça implique déjà de s’impliquer, de faire la différence, puis c’est bon au niveau de l’entreprise, puis pour l’engagement des employés, parce que chaque entreprise a sa cause, mais après on essaie quand même de se glisser pour dire si t’es déjà impliqué sur le golf de l’organisme A, B, C, bien tu aurais tu le goût de faire une collecte de denrées pour nous, de faire quelque chose fait que des fois on est capable de se. D’être conjoint, d’avoir deux causes soutenues pour une entreprise, mais de manière différente ou avec une équipe différente. Donc on essaie toujours d’offrir. On est beaucoup sur mesure tu sais. On va pas dire ça. Te tentes tu de faire telle affaire? C’est jamais un package qui est pas personnalisé. On va y aller vraiment personnalisé, puis dire si mettons, c’est courtier immobilier. Mais je vais lui dire saviez vous, tu sais, tu pourrais dire ok, à chaque maison vendue, moi je fais un don de 100 $ ou telle affaire fait qu’on offre peut être une stratégie pour ce type de business là. Tandis que si c’est un je sais pas moi, un magasin d’alimentation, on va dire à chaque facture telle chose ou des aliments dans l’épicerie qui sont désignés pour redonner. Donc on va s’adapter à la business de notre potentiel donateur pour que ce soit intéressant autant pour nous que pour lui.

Simon: [00:15:22] Non mais c’est intéressant. Ça fait que cette discussion là, à ce moment là, quand vous les contactez. Puis tu parlais des types de dons, peux tu me dire Parce que en discutant avec toi, il y en a que je connaissais pas bien.

Marie-Claude: [00:15:33] Il y a le don traditionnel en argent qu’on peut redonner, puis le don en argent. Il peut être aussi dans le cadre d’une commandite pour un événement. Donc il y a cette manière là, il y a les dons en service. Donc, si vous avez, mettons, une agence qui fait de l’entretien ménager, bien faire l’entretien ménager pour un organisme en échange d’un, on peut faire un échange de dons là dessus. Après ça peut être une expertise aussi pour une agence de marketing. N’importe quoi. C’est l’expertise, peut être aussi un don. Il y a les dons en bénévolat, donc de venir chez nous faire du bénévolat pour nos besoins à nous. Et puis il y a aussi tous les dons plus mettons, qui sont moins connus, par exemple les dons d’actions. Donc donner des actions, ça, ça a des bons avantages fiscaux, les dons testamentaires, les dons mensuels. Donc, c’est vraiment diversifié. Puis il y a toutes sortes de manières de s’impliquer, puis acheter une assurance vie pour un organisme, puis que l’organisme est bénéficiaire. C’est vraiment, il n’y a pas de limite à s’impliquer puis à faire une différence dans sa communauté. C’est juste de choisir la cause que personnellement qui a le goût d’avoir un impact.

Simon: [00:16:45] C’est intéressant. Par exemple les dons en action. Donc moi je ne connaissais pas ça parce.

Marie-Claude: [00:16:49] Que ce qui est l’avantage d’un don en action, c’est que la le profit que tu as fait de ton action, mettons que tu l’as acheté à 3 $, tu l’as maintenant à vos 100 $, mais la différence n’est pas imposable.

Simon: [00:17:03] Ok.

Marie-Claude: [00:17:04] Alors le don, nous on va l’avoir, le don, mettons de 100 $. Mais toi tu seras pas imposé pour le profit que tu as fait durant ce moment là. Puis vous allez bénéficier de la valeur totale de la valeur si on remet un reçu fiscal pour cette valeur là.

Simon: [00:17:16] Oh mon dieu, oui.

Simon: [00:17:17] Fait que ça, pour les gens qui ont des actions, c’est vraiment plus facile de faire les dons de cette manière là. Puis c’est peu connu comme manière de faire.

Marie-Claude: [00:17:25] Non, c’est vrai. Puis vous êtes équipés pour expliquer Bon, vous n’êtes pas fiscaliste, ils doivent prendre conseil avec leur fiscaliste, c’est sûr, mais vous êtes quand même capable de donner un certain jargon sur la chose. Puis les gens comprennent bien ça.

Marie-Claude: [00:17:38] Oui, exact. Puis pour aussi toujours rester dans les avantages fiscaux, qu’est ce qui est le plus avantageux? Mais aussi rester toujours dans ce qui est légal. Parce que tu sais, on peut pas dire ok, je te vends une commandite puis je te donne 100 % de ta commandite, je te donne un reçu fiscal. Ça c’est pas légal. Tu sais, il faut que quand il y a une commandite, il faut enlever la valeur que la personne a obtenue en visibilité. Puis on peut juste faire le reçu pour La différence fait qu’il faut être capable d’évaluer cette valeur là parce qu’on peut pas donner des reçus fiscaux à tout le monde qui voudrait bien. Tu sais, c’est en tant qu’organisme, on a une responsabilité de s’assurer qu’on redonne les reçus fiscaux en vertu des lois qui existent.

Simon: [00:18:14] Une conformité. Oui, oui, exact.

Marie-Claude: [00:18:16] Puis si on se conforme pas ou qu’on fait une erreur, ça peut arriver. Mais si on se conforme pas bien, ça peut qu’on peut perdre notre numéro d’organisme de charité. Fait que ça, c’est pas ça qu’on veut. Tu sais, aucun organisme veut ça.

Simon: [00:18:28] Non, effectivement, on entend peut être une autre piste. On entend beaucoup d’organismes. Puis comme tu disais, je pense que vous êtes tous dans la même équipe, là, tant que les gens s’impliquent, la communauté et les entreprises s’impliquent, Le résultat est là. Mais il y a quand même des communications différentes. On entend des gros chiffres, on entend des. Des. Il y a des façons de calculer les dons, des façons des de les annoncer aussi. Peut être nous en dire un peu plus là dessus pour nous rendre un peu plus instruit en la matière.

Marie-Claude: [00:19:00] Mais par exemple, dans le cadre de l’événementiel, des fois on voit un tournoi de golf qui a levé, mettons 1 million, puis là tu vois un autre tournoi de golf quelques semaines plus tard, qui ont levé 500 zéro cents, puis là, tout ça. Coudonc, les deux. Il y avait à peu près 300 joueurs. Tu sais c’est quoi la différence entre les deux? Il y en a qui annoncent leur événement, le profit brut, puis il y en a qui annoncent leur événement, le profit net. Ça, c’est un choix interne de l’organisme de dire est ce que je mets un plus gros chiffre comme ça, je montre que j’ai un impact qui est très grand, qui est un bon choix aussi, ou ça peut être aussi de présenter les revenus nets. Fait que je dis à l’organisme, à mes participants C’est grâce à l’événement j’ai votre don. Qu’est ce qui est vraiment allé à aider l’organisme à faire une différence sur le sur la clientèle, sur notre communauté? C’est X montant. Donc il y a des organismes, il y a des événements qui sont très, très dispendieux à organiser. Tu sais qu’il y a de la décoration, il y a des chanteurs, il y a 1000 affaires, puis tu sais, ça a ses avantages au niveau de la visibilité, puis la marque de l’organisme. Tu sais, je parle à des je pense à des balles qu’on entend, oui, souvent, qui sont organisées. Ça, ça, ça beaucoup beaucoup de frais. Puis après, qu’est ce qui reste vraiment pour la cause? On le sait pas, des fois c’est un choix de l’organisme, puis c’est peut être aussi des super bons montants, puis ça a des avantages, mais c’est quelque chose qu’on peut prendre le temps de regarder avant d’aller à un événement. J’achète mon billet qui me coûte 500 $ sur mon 500 $. Il y en a combien qui va à l’organisme? Puis il y en a combien? Qui? Qui va à? Payer l’organisation de l’événement.

Marie-Claude: [00:20:40] Puis ça, on peut pas nécessairement, à part questionner l’organisme en question, on n’a pas vraiment de manière de le savoir à l’avance comme telle.

Marie-Claude: [00:20:49] Il y a des organismes que des fois, quand ils vendent les billets, ils vont dire que ton billet est 500 $ exemple, puis que t’as le droit à un reçu fiscal de 100 $ ou de 500 $.

Marie-Claude: [00:20:58] Ça fait que ça, ça nous donne une idée exacte.

Marie-Claude: [00:21:01] Nous, on le calcule après, l’événement fait que, mettons. Récemment, on a eu notre dîner. Les billets étaient en vente à 250 $. On a calculé les frais qu’on a dû payer pour cet événement là. Donc, tu sais, le repas qu’on a servi aux participants, tout ça. Puis les gens, ils vont recevoir leurs recettes fiscales la semaine prochaine sur la différence qui était vraiment le don qui a été fait à l’organisme.

Simon: [00:21:23] Ok, ok.

Simon: [00:21:24] Mais quand vous recevez le reçu fiscal, vous pouvez calculer la différence entre les deux. Ça va être facile de voir c’était quoi le l’impact du don?

Simon: [00:21:32] J’arrive à la question. La question qui tue. Donc lorsqu’on vient, on est dans cette situation là quand même. Régulièrement, on se repose la question, on est impliqué, on s’implique en tant qu’équipe, mais en tant qu’entreprise, qu’est ce que tu donnerais comme conseil à un une équipe, un entrepreneur, une entreprise qui se pose la question? Bon, cette année, on va faire quoi? Ben on va voir quelle organisation, on va voir quelle cause premièrement, mais on va voir quelle organisation.

Marie-Claude: [00:22:03] Ensuite, toutes les causes sont bonnes. Alors qu’est ce qu’ils doivent se poser les gens? C’est qu’est ce que j’ai à offrir? Est ce que j’ai du temps? Ce que j’ai de l’argent? Fait que ça Déjà là, tu sais, on a un choix. Puis après, sur quoi je vais avoir un impact? Je veux avoir un impact sur les animaux, l’environnement, les enfants, l’aide alimentaire. Fait que là, tu sais, si je dis ok, j’ai de l’argent à offrir pour les animaux. Bon alors là déjà là, je limite mon nombre d’organismes, ça fait que je vais y aller avec animaux comme mettons, je ne veux pas nommer d’organismes. Fait que là, chez animaux comme là, je vais sur leur site où j’appelle la personne qui s’occupe des dons, puis je. Bonjour, moi je suis telle entreprise, j’aimerais ça m’impliquer auprès de ton organisme. Puis j’ai des. J’ai mon équipe qui veut faire du bénévolat. Fait que les l’organisme vont t’aider. Ils vont t’accompagner pour faire le don de la manière que tes gens ont le goût d’être impliqués. Mais une fois que tu connais ce que t’as à offrir, puis ta cause déjà là, t’as un bon, une bonne chose de choisis.

Simon: [00:23:04] Effectivement de regarder qu’est ce qu’on a à donner, qu’est ce qui nous parle, puis ensuite faire faire un move. Tu me parlais aussi d’une référence pour aller peut être un peu plus loin dans nos recherches.

Simon: [00:23:14] Mais sur le site de l’Agence du revenu du Canada, on peut aller sur la liste des organismes de bienfaisance. Puis en cliquant là dessus, vous pouvez écrire le nom de l’organisme, puis vous pouvez aller voir qu’est ce qu’ils ont levé en fonds. Donc, vous avez les montants. Qu’est ce qui est issu de la collecte de fonds? Qu’est ce qu’il y a eu des reçus fiscaux? Qu’est ce qui est venu du gouvernement? Autres types de dons. Fait que là, vous allez voir, peut être l’organisme a levé exemple 5 millions. Puis ensuite, en dessous, vous allez pouvoir ou que l’organisme a dépensé son 5 millions. Ça fait que là vous avez les revenus administratifs, les impôts, les revenus, les dépenses administratives, vous avez les dépenses en collecte de fonds, vous avez les endroits où que les programmes de bienfaisance, donc les programmes de bienfaisance, c’est ce qu’ils ont fait comme impact sur le terrain, à qui ils ont donné où exactement.

Marie-Claude: [00:24:03] C’est ça? Parce que si, mettons, je prends l’exemple d’un centre d’hébergement pour, mettons, les femmes victimes de violence, bien, eux, les dons, ils vont les garder comme tout pour eux, mais ça va faire partie de leur programme de bienfaisance, C’est à dire que tous les dons qu’ils récoltent, ça sert à payer les intervenantes, payer les lieux, payer tout ce qu’il y a à faire pour cette maison là. Tandis que si vous redonnez, mettons, un centre de recherche ou une association nationale de maladies mentales ou quoi que ce soit. Mais eux, les dons, ils vont les redonner à diverses organismes sur le terrain, vous allez pouvoir voir les montants qui ont été offerts à tous ces organismes là. Des fois, si c’est des organismes pancanadiens, vous pouvez vérifier qu’est ce qui a été redonné au Québec, si vous voulez avoir un impact au Québec. Donc, c’est vraiment une belle manière de connaître, en connaître un peu plus sur l’organisme.

Simon: [00:24:55] On va mettre ce lien là dans notre checklist, c’est certain. Je pense que c’est très utile. C’est un peu. En fait, Moisson Rive-Sud aussi. Dans le fond, on va voir la liste des organismes.

Marie-Claude: [00:25:03] C’est obligatoire. Tous les organismes doivent déclarer à chaque fin d’année fiscale dire ok, c’est ça qu’on a eu comme dons, c’est de telle personne, puis on redonne de telle manière. Ça fait que c’est super intéressant. Puis même moi, quand je fais des demandes de dons à des fondations ou à d’autres organisations, bien, je vais aller vérifier, tu sais, est ce que ces organismes là, ils redonnent dans le type, dans ma cause, qui est de l’aide alimentaire, ou ils redonnent plus en recherche ou en maladie mentale ou quoi que ce soit, ça fait que ça va m’éclairer aussi pour acquis. Moi je peux demander des dons en tant qu’organisme.

Simon: [00:25:37] C’est pas un. Puis si on veut donner à Moisson Rive-Sud aujourd’hui, comment on s’y prend?

Marie-Claude: [00:25:43] Il y a là. Nous, on est en pleine campagne de Noël, donc sur notre site web, on a un lien pour faire les dons en argent durant le temps des fêtes. On a la chance d’avoir le kiosque d’emballage dans les Promenades St-Bruno, donc si vous avez le temps d’aller emballer des cadeaux ou faire emballer vos cadeaux, ça peut être deux manières de contribuer. On peut faire des collectes de denrées dans les écoles, dans les entreprises. Donc si vous voulez faire une collecte de denrées auprès de votre équipe, ça peut être aussi une manière où les dons en argent simplement de faire des dons sur notre site web, de venir au bureau nous rencontrer. Puis on peut aussi vous expliquer la cause, qu’est ce qui vous intéresse, puis voir qu’est ce qu’on peut faire ensemble durant les prochaines années. Vous allez être.

Simon: [00:26:23] Occupé dans les prochaines semaines, j’ai l’impression. Oui, oui.

Marie-Claude: [00:26:26] Oui, Dans le temps des Fêtes, c’est super occupé, puis c’est le fun, c’est une belle frénésie. Puis c’est la même chose dans toutes les banques alimentaires, toutes les comptoirs alimentaires. Et c’est le fun parce que c’est le fun d’avoir beaucoup d’action autour de notre cause. Mais après on se dit bien, c’est vraiment des gens qui ont faim douze mois par année, qui ont besoin d’aide alimentaire.

Simon: [00:26:45] Oui, tout à fait. Merci beaucoup Marie-Claude. C’est vraiment intéressant. Merci de ta participation. Merci d’avoir accepté mon invitation.

Marie-Claude: [00:26:55] Ça fait plaisir. Merci beaucoup. Puis on reste en relation pour quoi que ce soit d’autre.

Simon: [00:27:01] On va mettre tes informations de contact, c’est certain dans notre check list. Et tout comme en donner aussi à Moisson Rive-Sud absolument toutes les tous les liens. Aussi. Les astuces que tu as données aujourd’hui aussi vont être là. Donc un grand merci à toi.

Simon: [00:27:15] Merci beaucoup! C’est ce qui met fin à un autre épisode de Be to Be and Go. N’oubliez pas de vous abonner à notre infolettre en vous rendant au Be to be comme podcast pour être notifié dès la sortie de notre prochain épisode. En plus de recevoir l’aide.

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